CONTACTEZ-NOUS !

6300, av. Auteuil, bureau 505
Brossard, QC, J4Z 3P2

conseillere@femonteregie.ca

450 904-5822

ENTREPRENEURIAT

La Ruche : le sociofinancement à saveur québécoise

Le financement participatif, aussi connu comme « crowdfunding » ou financement collectif, est une méthode de financement qui se réalise auprès du grand public et à travers une plateforme numérique. En général, ce sont des contributions par des individus ou des entreprises qui s’intéressent au projet proposé et qui reçoivent une contrepartie, p. ex. : un avantage ou un produit exclusif, un rabais important ou une expérience privilégiée.

Activer ses idées chez soi

À l’instar de Kickstarter ou de GoFundMe, La Ruche est LA plateforme de sociofinancement québécoise. Fondée en 2013, La Ruche est bien ancrée dans le réseau de financement entrepreneurial de la province. Un projet entrepreneurial d’ici gagnerait donc à utiliser le financement participatif dans sa stratégie de lancement ou de développement. La Ruche compte sur des alliés de plusieurs secteurs, tant du public que du privé. Ces alliés maximisent ainsi l’accès aux sources de financement additionnel. De ce fait, un montant récolté sur La Ruche pourrait, disons, être doublé, et ce, sous forme de prêt(s), de bourse(s) et/ou de subvention(s).

Selon des données publiées sur leur site Web, « 85 % des campagnes mises en ligne sur La Ruche sont une réussite, comparativement à 22 % en moyenne pour les autres plateformes », ce qui pourrait s’expliquer par les liens solides de l’organisme avec les écosystèmes régionaux.

Actuellement présent dans 12 des 17 régions du Québec, l’organisme de financement participatif offre un accompagnement humain et accessible afin de faire rayonner les initiatives qui cherchent à être financées, notamment des projets de nature entrepreneuriale (83 %) dans les secteurs des services, de la restauration, des arts et de la culture, et de l’événementiel, ou encore des projets communautaires, scolaires ou sportifs.

D’ailleurs, les projets admissibles doivent contribuer à la diversification économique, sociale ou culturelle de leur région. En d’autres mots, les projets soumis doivent être socialement responsables qu’ils soient ou non à but lucratif. Les campagnes peuvent être portées par des individus, des organismes, des entreprises, des coopératives et plus encore. 

Les promoteurs comptent aussi sur l’appui de personnalités engagées dans leur milieu (ambassadeurs) qui agissent comme conseillers experts afin de contribuer au succès des campagnes sur La Ruche.  

Comment fonctionnent les campagnes sur La Ruche ?

Ce sont des campagnes à objectif fixe, c’est-à-dire que l’on considère qu’une campagne a réussi lorsque les contributions atteignent l’objectif de campagne. Dans le cas contraire, aucun contributeur ne sera débité, ce qui les rassure quant à l’utilisation de leur argent.

Et il n’y a pas que les contributions financières… Les contributeurs peuvent également répondre à des besoins en expertise professionnelle ou de matériel qu’ils peuvent prêter ou donner.

C’est aussi grâce aux campagnes réussies que La Ruche peut se permettre, en grande partie, de financer ses opérations : 5 % du montant récolté est destiné à payer les frais de service.

Pourquoi choisir le sociofinancement ?

« Le financement participatif, c’est LA nouvelle solution pour bien réussir ses projets ! Le sociofinancement devient de plus en plus un incontournable : il permet, entre autres, de valider son idée, son produit ou son service ; de tester le marché ; de se faire connaître ; d’obtenir du financement ; et de réduire les risques des institutions prêteuses. », Stéphanie Blais, directrice La Ruche Montérégie.

MICROCRÉDIT

Réaliser ses projets spéciaux d’entreprise grâce au microcrédit

En ce début d’année et dans le cadre de votre planification annuelle d’entreprise, la pertinence des projets spéciaux n’est pas à négliger. Il s’agit de projets particuliers ou ponctuels qui ne sont pas habituellement développés par la compagnie et qui, en général, doivent favoriser la croissance de l’entreprise.

Dans ce sens, ils répondent au développement stratégique et permettent au leader d’entreprise de poursuivre l’accomplissement d’un ou de plusieurs des objectifs fixés. D’ailleurs, pour les entrepreneurs exclus du système de crédit traditionnel, comme c’est le cas pour la clientèle du Fonds d’Emprunt Montérégie, le microcrédit se positionne comme LA solution pour concrétiser ce type de projets, dits spéciaux :

D’un côté, l’entrepreneur bénéficierait d’un coaching de proximité, ce qui l’aide à pousser sa réflexion au niveau suivant et à évaluer des aspects du projet qu’il ne décèlerait peut-être pas seul. Le lien de confiance que le conseiller a établi avec l’entrepreneur et sa connaissance de l’entreprise, associés à la distance qu’il a en tant que conseiller externe, lui confèrent un regard frais et sans encombrements. Cette objectivité viendrait compléter le précieux regard de l’intérieur qui est porté par l’entrepreneur ou par son équipe.

 

D’un autre côté, le projet spécial pourrait recevoir du microfinancement entrepreneurial, c’est-à-dire des fonds issus de la communauté et du secteur privé. Pour que ceci soit possible, le projet en question doit servir directement à l’augmentation des revenus de la compagnie. Agissant tel un levier, l’objectif est de s’endetter uniquement pour créer davantage d’opportunités et non pour des raisons qui risquent de compromettre la stabilité de l’entreprise (p. ex : fonds de roulement ou paiement de dettes accumulées).

Voici 4 exemples de projets spéciaux qui seraient soutenus par le microcrédit en raison de leur portée stratégique :

    • Participation à des foires commerciales du secteur de l’entreprise et production de pièces publicitaires nécessaires ;
    • Refonte de site Web, ajout de boutique en ligne ;
    • Inscription à un congrès organisé par l’industrie à l’étranger ;
    • Achat d’inventaire en vue d’un test de marché.

Constatons que tous les exemples décrits ci-dessus ont le potentiel d’offrir un retour sur investissement, ce qui les place comme leviers de rentabilité. Notamment, ils peuvent :

    • Augmenter la visibilité auprès des publics cibles ;
    • Améliorer l’expérience des clients ;
    • Donner plus des chances de développer des partenariats ;
    • Renforcer l’approvisionnement pour répondre à la demande ;
    • Accroitre les ventes.

Au bout du compte, ces investissements doivent se traduire, évidemment, par l’augmentation directe du chiffre d’affaires.

Rappelons-nous que les prêts accordés par les 20 organismes de microcrédit, membres du Réseau MicroEntreprendre, et présents dans les 17 régions du Québec sont des « Prêts d’honneur », consentis alors à l’individu et non à l’entreprise.

Entre autres, il s’agit d’un prêt sans exigence systématique de mise de fonds et dans la plupart des cas, sans garantie ni caution de son entourage. Dans la Montérégie, c’est notre organisme qui en est responsable et qui épaule les entrepreneurs engagés avec leur projet entrepreneurial et avec leur but d’atteindre l’autonomie financière.

ENTREPRENEURIAT

Le repreneuriat, porte de sortie et d’entrée à l’entrepreneuriat

Saviez-vous que lorsqu’un chef d’entreprise désire accélérer le moment de prendre sa retraite ou qu’un entrepreneur en herbe souhaite se rendre rapidement à l’étape de croissance de sa nouvelle entreprise, ils pourraient avoir recours à la même solution ?

Et cette réponse n’est autre que le repreneuriat, qui est, tout court, « la reprise ou le rachat d’une entreprise par une ou plusieurs personnes »[1]. Dans une perspective socioéconomique, le repreneuriat comporte l’entente entre un cédant et un repreneur qui s’engagent à assurer la pérennité d’une entreprise.

Dans ce sens, le cédant, celui qui vend son entreprise, transfère adéquatement sa propriété, y compris ses savoirs, son leadership et ses pouvoirs. De son côté, le repreneur, celui qui fait l’achat, s’assure de continuer les activités de la compagnie tout en restant cohérent avec son histoire, ses valeurs et la réalité changeante dans laquelle celle-ci s’insère.

La reprise peut être individuelle ou collective (dans ce dernier cas, le transfert se fait vers une coopérative ou un OBNL), et les acheteurs (ou la relève) peuvent être des acteurs internes, p. ex. des employés ; ou des acteurs externes, p. ex. des fournisseurs.

D’ailleurs, une portion des compagnies qui dynamisent le repreneuriat est issue du microcrédit entrepreneurial. Ce sont des entrepreneurs qui, grâce à l’appui reçu sous forme d’accompagnement de proximité, de soutien technique et de prêts communautaires de la part des 20 organismes, membres du réseau MicroEntreprendre, deviennent, plus tard, des cédants prêts à passer le flambeau.  

Le transfert d’entreprise au Québec

Au Québec, le chef de file du repreneuriat est le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ), qui accompagne, depuis 2015, autant les cédants que les repreneurs d’ici à bien mener ce processus requérant les conseils d’un expert en transfert d’entreprise qui agit comme un facilitateur neutre. Ce sont, jusqu’à présent, « 13 000 entrepreneurs et 4 000 entreprises [accompagnées,] totalisant 5,2 milliards de chiffre d’affaires ».

Chaque mois, en moyenne 200 inscriptions, dont environ 60 nouvelles entreprises à vendre, sont réalisées sur l’INDEX, une plateforme numérique réunissant tous les acteurs du repreneuriat : vendeurs, acheteurs et conseillers. D’ailleurs, l’un des principaux attraits de ce répertoire est son caractère confidentiel : les profils du dirigeant (cédant), de son entreprise et des repreneurs restent anonymes, jusqu’à ce qu’une mise en relation formelle soit effectuée par leur conseiller du CTEQ, qui fera signer préalablement une entente de confidentialité (NDA) aux parties intéressées.

Soutenu par le Gouvernement du Québec, le CTEQ propose actuellement un programme de subvention exclusif à ses clients, Accès Experts, qui permet d’obtenir un remboursement jusqu’à 50 % des frais reliés aux services d’un expert en transfert d’entreprise. De plus, grâce à l’appui du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, l’inscription sur le répertoire ainsi que l’accompagnement, entre autres, sont offerts aux cédants à un prix avantageux (forfait : vente d’entreprise).

Et pour tous ceux et celles qui envisagent sérieusement de s’impliquer dans un processus de transfert d’entreprise, le Sommet du repreneuriat qui sera célébré le 29 mars prochain à Montréal est un incontournable ! Réunissant la plus grande communauté repreneuriale d’ici, l’évènement abordera, lors des ateliers, des conférences et d’autres activités, la vente et l’achat d’une PME au Québec.

Comment se passe le processus de repreneuriat ?

Desjardins et le CTEQ ont défini les étapes d’un transfert d’entreprise que nous vous présentons en bref :

  1. Réflexion et évaluation : en plus de prendre la décision de céder son entreprise, le dirigeant doit réfléchir à ses objectifs pour lui et pour son entreprise, au moment où il désire faire le transfert, à ses besoins financiers, et ensuite doit, notamment, faire évaluer la valeur de sa compagnie et considérer les options de relève qui s’offrent à lui.
  2. Stratégie et plan de transfert : le cédant choisit la relève (individuelle ou collective/interne ou externe) et prépare un plan qui reflète la façon dont il veut faire le transfert, en tenant compte des questions comme les aspects humains, stratégiques et de gestion.
  3. Transaction financière : cette étape comprend, entre autres, la lettre d’intention, beaucoup plus formelle et plus précise que la lettre d’intérêt ; l’offre d’achat ; et le contrat d’achat/vente des actions ou des actifs.
  4. Transition vers une nouvelle vie : il s’agit d’une période charnière où chacune des parties assume son nouveau rôle ; la relève prend la direction de la compagnie et le cédant se retire progressivement afin de mettre en œuvre son plan financier pour la retraite.
Six (6) bonnes raisons pour faire appel à la reprise d’entreprise

Processus complexe, détaillé et souvent émotif, le transfert entrepreneurial représente des atouts certains, que ce soit…

Pour le cédant, qui peut :
    • Augmenter son patrimoine, tout en réduisant les risques ;
    • Faire la transition vers la retraite dans ses propres termes ;
    • Assurer la continuité de son travail.
Ou pour le repreneur, qui peut :
    • Limiter les risques comparativement au démarrage d’une entreprise ;
    • Se rendre plus rapidement à l’étape de croissance de l’entreprise en s’appuyant sur le savoir-faire, les ressources humaines en place, etc., ainsi que sur sa propre capacité à innover et/ou sur ses habiletés de gestion ;
    • Trouver plus facilement du financement puisque la compagnie a déjà fait ses preuves.
L’impact positif de la relève entrepreneuriale dans notre société

Aujourd’hui, le repreneuriat est essentiel à l’économie québécoise, car grand nombre de baby-boomers ayant fondé les petites et moyennes entreprises qui constituent la base de notre économie sont en train de partir à la retraite. C’est la relève, c’est-à-dire les entrepreneurs qui reprennent ces compagnies pour les amener au niveau suivant, qui permet d’assurer une certaine stabilité au système socioéconomique de la province.

Néanmoins, bien avant de se rendre à l’étape du transfert, il faut faire croître son entreprise jusqu’à ce qu’elle devienne attractive aux yeux de la relève, de ceux qui comprennent que « reprendre, c’est entreprendre ». Investir donc des efforts dès le démarrage de son entreprise pour peaufiner ses habilités en gestion, pour planifier de façon stratégique, pour instaurer les meilleures pratiques de son industrie… pour bien faire les choses, est non seulement sensé, mais nécessaire !

[1] https://ctequebec.com/definition-du-repreneuriat/

COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Nouveau programme de financement additionnel créé par le Fonds d’Emprunt Montérégie et La Ruche pour les entrepreneurs

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 
Pour diffusion immédiate

 

Brossard, le 28 février 2023 – Le Fonds d’Emprunt Montérégie et La Ruche, leader en financement participatif, ont conclu un nouveau partenariat afin de soutenir davantage les entrepreneurs de la région. Grâce à cette entente signée le 20 décembre 2022 et en vigueur depuis le début de l’année, les deux organismes sont en mesure d’offrir du financement additionnel issu du microcrédit (Fonds d’Emprunt Montérégie) aux entrepreneurs montérégiens faisant une campagne de sociofinancement sur La Ruche.

Les entrepreneurs exclus du système de crédit traditionnel qui feront une campagne sur La Ruche pourront bénéficier d’un prêt avantageux représentant :

    • Un dollar (1 $) additionnel de financement pour chaque dollar obtenu en sociofinancement (1 $ : 1 $) jusqu’à concurrence de 10 000 $ par projet ;
    • Un taux préférentiel (réduction du taux d’intérêt sur le prêt de 0,5 %) ;
    • Un traitement accéléré de la demande auprès du Fonds (présentation d’un dossier complet au Comité de prêt dans un délai de 15 jours ouvrables) ;
    • Le service d’accompagnement de proximité, y compris le suivi technique, inhérent à tout crédit accordé par le FEMontérégie.

Les entrepreneurs devront répondre aux conditions d’admissibilité et présenter leur dossier afin que celui-ci soit analysé selon les critères habituels de :

    • Viabilité ;
    • Rentabilité ;
    • Réalisme ;
    • Effet de levier du prêt ;
    • Respect de la mission du Fonds d’Emprunt Montérégie.

Ainsi, les entrepreneurs qualifiés par le Fonds d’Emprunt Montérégie auront accès à des prêts d’une durée maximale de trois (3) ans ou à des prêts-ponts selon les modalités établies par son Conseil d’administration.

À propos

Le Fonds d’Emprunt Montérégie est un organisme à but non lucratif qui contribue au développement socioéconomique de la région en offrant du microfinancement, de l’accompagnement de proximité et de la formation aux entrepreneurs de la Montérégie qui n’ont pas accès au système de crédit traditionnel et qui se trouvent en étape de démarrage, de croissance ou de consolidation.

Fier membre du Réseau MicroEntreprendre, il est en activité depuis l’année 2001 desservant une clientèle diversifiée, composée des personnes à faible revenu, de plus de 40 ans ou issues de l’immigration ; ou encore des femmes, des mères ou des jeunes. Tous des entrepreneurs motivés et talentueux qui désirent développer leur autonomie financière et se réaliser à travers des projets ambitieux.

La Ruche

La Ruche est une solution de financement participatif et un organisme à but non lucratif qui a pour mission de favoriser l’émergence de projets qui stimulent l’économie, le rayonnement et la vitalité des régions du Québec. Depuis sa création, La Ruche a récolté près de 30 M$ en financement participatif et près de 50 M$ en retombées totales, et ce, dans les treize régions dans lesquelles elle est active. La Ruche se distingue par son accompagnement humain, ses programmes de financement additionnel et son approche régionale.

-30-

Pour de plus amples renseignements :

Équipe de communications du FEMontérégie
communication@femonteregie.ca

Soumission de projets
Stéphanie Blais
Directrice, La Ruche Montérégie
stephanie.blais@laruchequebec.com

GESTION D’ENTREPRISE

Le calendrier d’évènements : un outil pour mieux promouvoir votre entreprise

Cette billet de blogue vous rappelle l’importance de bien programmer la participation de votre entreprise à des événements clés de l’année.

ENTREPRENEURIAT

Promotions commerciales, un atout pour son entreprise à savoir utiliser 

Les célébrations comme le temps des Fêtes sont des moments propices pour faire une promotion de ventes, ce qui est une façon de donner des arguments à notre client potentiel ou existant de faire un achat sans plus attendre. Ces raisons pour se procurer ce produit ou service maintenant plutôt que dans l’avenir doivent être suffisamment convaincantes et claires pour que le client puisse passer à l’action.

Les promotions sont aussi de bons accrocheurs pour attirer de nouveaux clients : ceux qui nous connaissaient déjà, mais qui n’avaient jamais testé nos produits/services, ou ceux qui n’avaient jamais entendu parler de notre entreprise, mais dont le besoin correspond à notre offre ponctuelle.

Les promotions sont particulièrement intéressantes lorsqu’il s’agit de produits ou de services adressés directement aux consommateurs (B2C). À l’heure actuelle, ces offres promotionnelles se font surtout en ligne (site Web, réseaux sociaux, publicités payantes, bannières, etc.) et sont souvent complétées par de la publicité offline, dépendamment de la nature des produits/services promus et de l’existence ou non d’une boutique physique.

Pourquoi faire une promotion de ventes ?

Plusieurs raisons existent pour se servir des offres promotionnelles, qui peuvent, d’ailleurs, être utiles dans les différents cycles de vie d’un produit allant du lancement au déclin, par exemple :

      • Faire connaitre ses produits ou ses services ;
      • Lancer un produit/service ;
      • Écouler un inventaire ;
      • Augmenter son chiffre d’affaires pendant une période déterminée ;
      • Attirer de nouveaux clients ;
      • Fidéliser ses clients existants ;
      • Positionner sa marque.
Comment faire une promotion commerciale ?

Il existe plusieurs types de promotions, la plupart basées sur le concept « stratégie de push marketing », qui consiste à pousser le produit ou le service vers le consommateur, c’est-à-dire qu’on met notre produit/service en évidence afin de le rapprocher de notre clientèle cible.

Voici les principales façons de créer vos spéciaux afin de pousser votre produit/service :

    • Les primes : le consommateur reçoit un cadeau ou une quantité supplémentaire du produit acheté. Entre autres, elles peuvent être des primes directes, soit reçues immédiatement après l’achat (par exemple, les cadeaux remis à la caisse dans les boutiques de produits cosmétiques) ; des primes différées, soit obtenues après plusieurs achats ou lors du prochain achat (telle que les promotions après 5 pizzas, la 6e est gratuite) ; une plus grande quantité de produits pour le même prix (3 boîtes de biscuits pour le prix de 2).
    • Les jeux-concours : basée sur notre tendance naturelle à aimer les jeux et les surprises, ce genre de promotion promet des gains aléatoires, tout en mobilisant les consommateurs à interagir avec la marque. Il peut s’agir d’un concours mettant à profit les connaissances ou les talents des participants ou des jeux axés sur le hasard (tirages, loteries). Comme dans le cas des primes, la technique des jeux-concours peut être directe ou différée.
    • L’échantillonnage : une petite quantité de produit (inférieure à l’unité de vente régulière) est offerte gratuitement au consommateur dans le but de lui faire découvrir le produit (ou service). Ces promotions sont présentées en forme d’échantillon (crème beauté p. ex.) ; dégustation (les produits agroalimentaires sont souvent introduits ainsi), d’essai (logiciel par abonnement ou cours de yoga en sont de bons exemples), et démonstration (fonctionnement d’un appareil électronique lors d’une foire).
    • La réduction de prix : il s’agit peut-être de l’une des stratégies de promotion de ventes ayant le plus de succès, que ce soient des coupons ; des bons de réduction ; un ensemble de produits, aussi connu comme offre groupée (p. ex., un kit de produits alimentaires qui se marient parfaitement).

Les stratégies de promotion de ventes les plus efficaces sont celles qui augmentent immédiatement et de façon évidente le pouvoir d’achat du client, on parle donc des rabais qui se font effectifs lors de l’achat et qui font sentir au consommateur qu’il garde de l’argent dans sa poche (p. ex. : 35 % de réduction sur le prix d’une robe).

Mais il ne suffit pas que cela soit un « bon » rabais, il faut encore que cela soit bel et bien perçu et ressenti par le client. De là, l’importance d’avoir un plan marketing qui, entre autres, nous permet de mieux connaitre notre persona marketing, nos objectifs, l’identité de notre marque et les canaux de communication à utiliser.

Les promotions peuvent-elles comporter des effets négatifs ?

Une offre promotionnelle « trop bonne » risque d’attirer plus de clients que ceux auxquels on s’attend, affectant ainsi, parfois dangereusement, la marge de profit de l’entreprise. La solution ? Mettre des « balises » pour éviter des ennuis.

Les célébrations sont donc idéales pour les offres promotionnelles, car elles ont, par définition, une durée limitée, de la même façon qu’on devrait restreindre les promotions commerciales dans le temps. En outre, on pourrait :

      • Limiter la quantité de marchandises, en l’indiquant clairement dans les pièces promotionnelles : « jusqu’à épuisement des stocks » ou « maximum de X produits par client » ;
      • Prioriser les produits ayant moins de roulement — peu connus ou avec moindre demande — ;
      • Se défaire des produits à renouveler ou en vue d’une fermeture (déstockage).

En plus de la profitabilité de sa compagnie, des rabais trop récurrents pourraient mettre à risque la réputation de la marque. Il est alors recommandé de planifier les promotions et ne pas en abuser afin de maintenir la valeur perçue de nos produits ou de nos services.

Que votre objectif soit de booster vos ventes, de faire connaitre vos produits/services ou d’écouler votre inventaire, vous avez maintenant des pistes pour réussir vos promotions des fêtes ou de Boxing Day. Pensez-y en établissant votre plan promotionnel pour la prochaine année !

VIE D’ENTREPRENEUR

Créer des relations significatives à l’intérieur de son réseau d’affaires

Qui dit fin d’année, dit rencontres ! Heureusement, depuis quelques mois, beaucoup profitent des évènements en présentiel pour sortir de l’isolement et reprendre contact avec les autres.

Partager avec autrui est un besoin qui n’est pas exclusif à la vie personnelle, il est également présent dans la vie professionnelle, spécialement lorsqu’on parle d’entrepreneuriat.

Se créer un réseau professionnel

Les relations sont importantes pour faire avancer ses affaires : que ce soit créer de nouvelles relations ou fortifier celles déjà existantes, elles s’avèrent incontournables pour maintenir son entreprise dynamique et vivante.

En milieu d’affaires, nous parlons de réseautage (networking), l’art de bien mélanger son savoir-être et son savoir-faire et de le présenter au monde d’une façon agréable et authentique lors des :

    • 5 à 7 ;
    • Soupers tournants ;
    • Déjeuners d’affaires ;
    • Partys de Noël…

Toutes les occasions sont bonnes pour s’entrainer à ce partage qui met à l’épreuve les personnalités réservées et qui nous oblige à sortir de notre zone de confort… encore plus si l’on est en télétravail !

N’oublions pas qu’en plus du réseautage informel, il y a aussi le réseautage formel (conférences, congrès, séminaires, entre autres) et le réseautage sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter, etc.). 

Fortifier son réseau d’affaires

Mais rencontrer une personne face à face n’est pas assez… ce n’est que le deuxième pas. Le premier étant celui de bien vous connaitre (qui vous êtes, quels sont vos objectifs, quelle est la mission de votre entreprise) de façon à pouvoir vous présenter avec clarté et précision.

Éviter la vente agressive et focaliser vos efforts à établir des liens personnels grâce à une attitude d’écoute vous donnera plus de chances de succès.

Le troisième pas est de faire des suivis rapidement après l’évènement de réseautage : un courriel, un appel, un message sur LinkedIn… De cette façon, vos efforts ne seront pas perdus.

Ensuite, continuez à relancer ces relations périodiquement. Pour ce faire, utilisez votre intuition et assurez-vous qu’il y a un intérêt mutuel de maintenir le contact.   

Au-delà des affaires, l’humain

Avec constance et avec le temps, certaines relations professionnelles peuvent devenir plus significatives. Pour réussir à atteindre ce niveau de profondeur et de qualité dans vos relations professionnelles qui se transforment ainsi naturellement en relations sociales et personnelles, il faut partir de ce qu’on peut faire pour l’autre au lieu de mettre l’accent sur ce que l’autre peut faire pour nous.

Bien sûr, ce « bénéfice » doit aller dans les deux sens. Chacun peut donc, dans un cadre équilibré et sain, profiter de ce que l’autre a de plus positif à partager. Par exemple :

      • Talents ;
      • Connaissances ;
      • Expérience ;
      • Soutien ;
      • Écoute ;
      • Réseau de contacts.

Il ne s’agit pas nécessairement d’un client potentiel, même si le premier instinct est de se tourner vers ceux-ci. Il pourrait s’agir aussi de…

    • Quelqu’un qui travaille dans un secteur relié à notre activité et qui peut ouvrir nos yeux à de nouvelles opportunités ;
    • Un concurrent qui se transforme en vrai partenaire ; ou
    • Un conseiller qui prodigue des conseils précieux pour soi et pour son entreprise et qui devient ami et confident.
Comment identifier une relation d’affaires significative ?
      • Elle perdure ;
      • Elle vous apporte toujours quelque chose de positif ;
      • Elle vous fait sentir bien avec vous-même ;
      • Vous vous sentez à l’aise de partager des informations personnelles qui touchent à votre vie professionnelle ;
      • Vous entrez en contact de façon naturelle, parfois juste pour le plaisir d’échanger ;
      • Il existe un lien de confiance fort qui vous permet d’être honnête.

Qui sait ? La personne que vous venez de côtoyer lors d’un évènement d’affaires de fin d’année ou du dernier party des Fêtes pourrait être cruciale dans votre vie ou dans l’avenir de votre compagnie, il faut juste oser la connaitre sans hâte et avec ouverture.

ENTREPRENEURIAT

L’ABC de l’économie sociale ou de l’entrepreneuriat collectif

Les entreprises d’économie sociale jouent un rôle essentiel dans la santé économique et sociale de notre société. Entrevue avec l’expert Didier K. Muamba.

FINANCES

L’art de bien gérer son crédit : 5 gestes à ne pas manquer

Tout le monde a entendu dire, au moins une fois, qu’une bonne cote de crédit peut faire la différence entre la réalisation ou l’abandon de ses projets. Mais savez-vous ce que c’est ? Au FEMontérégie, nous avons décidé de faire un survol sur le sujet, question de rafraîchir ces principes d’une grande utilité pour les entrepreneurs et les travailleurs autonomes, chercheurs en soi de leur autonomie financière.  

La cote de crédit est souvent aussi connue comme pointage de crédit, néanmoins, il y a une distinction entre ces deux termes : « Les cotes sont de 1 à 9 et cela qualifie la façon dont nous payons chacun des comptes, par exemple, si nous payons quelques jours en avance, nous avons 1, si nous payons avec 30 jours de retard, nous aurons une cote 2… et 9, c’est quand il y a une agence de recouvrement ou bien s’il y avait un jugement à appliquer sur cette dette », nous a expliqué Hélène Hétu de l’ACEF (Association Coopérative d’Économie Familiale) Rive-Sud de Montréal, située à Longueuil, avec qui nous avons discuté du sujet.  

Quant au pointage de crédit, c’est ce chiffre allant de 300 à 900 qui indique si vous gérez bien ou mal vos dettes. D’ailleurs, ce chiffre est toujours demandé par notre organisme aux entrepreneurs qui désirent accéder à un prêt d’honneur — accordé à la personne — pour aller de l’avant avec leur projet d’entreprise. Puisque nous sommes là pour épauler une clientèle qui se voit refuser des prêts par le système de crédit traditionnel, nous n’exigeons pas un bon pointage, mais regardons plutôt plusieurs facteurs, y compris la viabilité du projet.  

Les bases

Ce pointage est inscrit dans votre dossier de crédit, géré au Canada par les agences d’évaluation du crédit Equifax et TransUnion, et sert aux prêteurs comme indicateur du risque que vous représentez en matière de crédit. Si votre pointage est haut, vous représentez un risque faible, et au contraire, si votre pointage est faible, vous représentez un risque élevé. Ce chiffre est donc pris en compte, entre autres, pour établir votre limite de crédit, votre taux d’intérêt, et même pour vous louer un logement ou vous embaucher. 

Les bons gestes de la gestion de vos dettes 
    • Payez à 100 % le solde avant la date d’échéance, vous avez habituellement 21 jours pour payer sans que cela entraîne des intérêts. Si vous ne pouvez pas payer la totalité de votre solde, faites le paiement minimal avant la date indiquée (dans les 30 jours). Si un paiement minimal n’est pas possible, appelez l’émetteur de crédit pour arriver à une entente. 
    • Gardez l’utilisation de votre crédit disponible en deçà de 35 %, ce qui démontre que vous ne vivez pas au-dessus de vos moyens. Par exemple, si vous avez une limite de 8 000 $ sur vos cartes de crédit et une marge de crédit de 15 000 $, votre crédit total disponible est de 23 000 $. Vous ne devriez donc pas dépenser plus de 8 050 $ (certains disent qu’il est envisageable d’aller jusqu’à 40 % au besoin, ça serait 9 200 $ dans ce cas). 
    • Demandez du crédit seulement lorsqu’il est nécessaire. Chaque fois que vous faites une demande de crédit, cela apparait dans votre dossier de crédit, ce qui affecte votre pointage négativement. Si vous faites trop de demandes durant une courte période, cela donne l’impression que vous cherchez désespérément un prêt. Cependant, si vous magasinez pour un prêt hypothécaire ou un prêt automobile, vous gagneriez à le faire pendant un laps de temps de 1 à 2 semaines, puisque cela pourrait être pris comme une seule interrogation, nom aussi donné aux vérifications de crédit.  
    • Diversifiez vos crédits. Avoir plusieurs types des crédits est avantageux pour votre pointage. Sachez qu’avoir plusieurs cartes de crédit compte comme un seul type de crédit. Si vous avez, par exemple, une marge de crédit, une carte de crédit, ainsi qu’un prêt automobile (tous payés à temps évidemment), cela aide à faire monter le fameux chiffre. Chose curieuse, les comptes avec vos fournisseurs de télécommunications sont aussi pris en considération. 
    • Restez autant que possible avec les mêmes fournisseurs. Cet aspect n’a pas une incidence directe sur votre pointage, mais cela prouve que vous êtes une personne stable et rassure les créanciers potentiels quant à votre fiabilité. 

La consultante budgétaire de l’ACEF Rive-Sud de Montréal conseille de vivre en dessous de ses moyens, c’est-à-dire qu’on mettra au moins 10 % de son revenu de côté (épargne). Pour en arriver là, il est essentiel d’établir un budget et d’en faire un réaménagement périodique afin d’enlever les dépenses superflues. « Le budget, c’est la base de notre vie financière. » 

Pour savoir où vous en êtes, demandez votre dossier de crédit auprès d’Equifax ou de TransUnion, et ce au moins une fois chaque année. Notez que cette interrogation n’aura pas d’impact sur votre pointage, et cela vous donnera l’occasion de corriger des erreurs ou même de déceler des fraudes. Les demandes par la poste sont entièrement gratuites. Il est aussi possible d’en faire la demande sur Internet moyennant des frais, mais il faut faire attention aux abonnements cachés ! « Souvent, des personnes nous rapportent avoir simplement demandé leur dossier de crédit par Internet et oups, sur leur carte de crédit des frais mensuels sont chargés, car, sans le savoir, ils ont pris un abonnement ! », a précisé Hélène Hétu. 

En somme, bien gérer sa cote de crédit est un art qui peut s’apprendre. Il s’agit, premièrement, de connaitre les bonnes techniques (les gestes de base ont été décrits ci-dessus), et, deuxièmement, d’être organisé et persévérant comme ces artistes qui s’exigent de travailler quotidiennement, laissant derrière le mythe de la muse, tout en accueillant la discipline. 

FINANCES

Retrouver l’équilibre budgétaire : les 2 astuces clés de Barbara Demers*

Si vous êtes parmi ceux qui ont trop dépensé pendant les vacances d’été et pour la rentrée, vous vous demandez peut-être comment vous en sortir dans ce contexte d’inflation et de quelle façon faire face aux dépenses de fin d’année qui s’approchent. Barbara Demers, fondatrice & spécialiste en bien-être financier de l’Académie de finances personnelles, nous livre ici 2 de ses astuces incontournables pour retrouver l’équilibre budgétaire.

 

1. Faire un budget

Pour maitriser ses finances personnelles, il n’y a rien de plus important que de connaitre son budget. On y met toutes nos dépenses, tout ce qu’on paie afin de déterminer notre coût de vie : le loyer, les assurances, le téléphone, les abonnements, l’épicerie, etc. « Quand c’est juste dans notre tête, on devient mêlé à un moment donné ; quand on l’écrit noir sur blanc, cela devient facile d’identifier nos besoins. »

Ramasser ses factures

Pour des dépenses comme l’épicerie, l’essence et les restaurants, on a rarement le vrai chiffre en tête, et la seule façon de savoir combien cela nous coûte réellement est de ramasser ses factures. Par exemple :

    • On fait l’épicerie aux deux semaines et l’on prévoit qu’à chaque fois cela va nous coûter un montant déterminé. Néanmoins, entre ces deux moments on y retourne pour acheter des choses qui manquent (et qui coûtent beaucoup moins). Les gens ont tendance à ne pas ajouter de petites factures comme celles-ci au total d’épicerie dans leur budget mensuel. Si cela arrive fréquemment, il faudrait alors l’inclure.
    • Pour les restaurants, on prévoit qu’on va payer une certaine somme, mais on oublie souvent de comptabiliser des frais additionnels tels que le café ou le pourboire, on sous-estime ainsi les coûts que cela entraine.
    • On fait des achats dans des magasins de « bas prix » et l’on met dans son panier des choses qui ne sont pas essentielles, mais qui répondent à une envie momentanée. On devrait, cependant, se questionner : en ai-je vraiment besoin ? « L’une de mes clientes se rendait toutes les semaines chez Dollarama avec son garçon de 8 ans et lui offrait de petits jouets lors de chaque visite. Après avoir ramassé ses factures, elle a réalisé qu’elle y dépensait environ 40 $ par semaine. Elle en a parlé donc avec son garçon en lui proposant de prendre seulement les jouets avec lesquels il allait jouer au moins trois jours. Ainsi, elle a commencé à sauver autour de 35 $ par semaine. » Plus de 1 800 $ par année !

En bref, « c’est très puissant de ramasser ses factures et de s’observer en tant que consommateur », on découvre le vrai chiffre, ce qui nous permet de planifier nos dépenses sur une base réaliste. Cela favorise aussi la prise de décisions : soit on intègre la dépense dans notre budget avec son coût réel, soit on la diminue ou on l’élimine.

 

2. Être proactif au lieu de réactif

Il y a des dépenses occasionnelles comme la rentrée scolaire ou les fêtes de fin d’année qui se répètent d’année en année. En sachant que ces évènements s’approchent et qu’on devra débourser de l’argent, il faudrait estimer à l’avance combien cela va nous coûter pour déterminer comment ramasser cette somme-là.

Par exemple, pour Noël, on envisage d’acheter des cadeaux, de recevoir des gens, de louer un chalet… Quand les fêtes arriveront, on pourrait avoir l’argent pour tout payer et éviter le stress financier causé, entre autres, par une utilisation peu judicieuse de la carte de crédit (lorsqu’on ne peut pas payer le solde à 100 % avant la date d’échéance). Dès l’automne, on pourrait penser aux vacances de l’été prochain et prévoir combien d’argent mettre de côté par mois. 

Comment mettre l’argent de côté ?

Il y a essentiellement deux façons de le faire, la première consiste à retirer, chaque semaine ou chaque mois, le montant prévu de son compte bancaire, le placer dans une enveloppe, puis le cacher dans un tiroir. La deuxième, c’est d’avoir un compte bancaire destiné uniquement à cette épargne et de transférer périodiquement le montant prévu. Dans les deux cas, il faudrait ne plus toucher l’argent jusqu’à ce que la dépense occasionnelle arrive.

La meilleure méthode dépendra des préférences de chaque personne et ce qui fonctionne bien pour elle : pour certains, avoir de l’argent dans un compte est synonyme de ressources disponibles à dépenser ; pour d’autres, il n’est pas question de manipuler de l’argent comptant et ils privilégient l’accumulation d’intérêts sur le capital. Quelle que soit la formule choisie pour mettre l’argent de côté, le but serait de payer le plus possible avec son argent sans recourir au crédit.

Voilà donc l’essentiel pour prendre le contrôle de ses finances : connaitre notre coût de vie et épargner pour nos besoins futurs, en évitant le surendettement.

*Après avoir travaillé plus de 20 ans dans les milieux financiers, Barbara Demers s’est donné pour mission, en 2015, d’aider les gens à améliorer leurs finances. C’est ainsi qu’elle a fondé en 2018 l’Académie des finances personnelles dont les formations et les services de coaching transforment les vies financières de nombreux Québécois.
 
Abonnez-vous à notre infolettre

 Remplissez ce formulaire pour recevoir nos dernières mises à jour.