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VIE D’ENTREPRENEUR

Rentrée : 4 astuces pour un retour au travail réussi

Cela fait deux semaines depuis la rentrée… Et certains sentent déjà une baisse de moral ou une petite déprime. Cela vous dit quelque chose ? C’est que ce changement de rythme — quand on passe des vacances au bureau — affecte bien des gens, qu’ils adorent ou non leur boulot ; qu’ils soient employés, travailleurs autonomes ou entrepreneurs.

Entre autres, la routine modifiée, des objectifs trop ambitieux et le manque de temps pour soi-même perturbent ce retour au travail après l’été. Mais il y a toujours une façon de le faire en douceur. Voici 4 conseils pour vous aider dans cette période d’adaptation qui survient chaque année :

  1. Donnez-vous votre place : pour mitiger l’impact que le stress de la nouvelle quotidienneté apporte, rien de mieux que de se gâter ! Séparez du temps pour vous dans votre horaire, même s’il ne s’agit que de quelques minutes ici et là. Pendant ces petites pauses où vous accordez de microvacances à votre cerveau, vous pourriez :
      • Marcher dehors pour profiter des jours ensoleillés (d’ailleurs, la météo s’annonce particulièrement douce cet automne !)
      • Faire de l’exercice (des étirements ou un peu de yoga suffisent pour maintenir une meilleure posture et avoir plus d’énergie) ;
      • Pratiquer une respiration abdominale profonde afin de stimuler le nerf vague qui gère le système parasympathique, soit la fonction « repos et digestion », et qui nous permet de nous calmer et de réduire le stress (vous trouverez sur Internet différentes techniques avec des tutoriels) ;
      • Méditer — assis ou couché avec les yeux fermés — pour vivre le moment présent (en écoutant, par exemple, des méditations guidées de pleine conscience aussi courtes que 3 minutes sur YouTube ou des pistes de musique tibétaine, amérindienne ou celtique).
  1. Organisez-vous en fonction de vos priorités : lorsque les tâches se sont accumulées et qu’elles s’entassent considérablement, il est difficile d’y voir clair. Prenez le taureau par les cornes en faisant le tri ! Parmi d’autres options intéressantes, nous vous proposons les deux techniques suivantes :
      • Différenciez les tâches urgentes (celles qui ne peuvent pas attendre) des tâches importantes (celles qui sont essentielles pour l’accomplissement de vos objectifs) à l’aide de la matrice d’Eisenhower, un outil qui vous aidera à les classer pour mieux gérer votre temps. Restez à l’affût de notre prochaine capsule vidéo de proximité : Eric Gosselin, notre directeur au FEM, en parlera et donnera des exemples précis pour profiter de cette approche.
      • Mettez en pratique votre capacité à demeurer focalisé, dans le moment présent, tout en privilégiant la réalisation d’un devoir unique au lieu d’exécuter plusieurs tâches simultanément. La technique Pomodoro consiste, en résumé, à se dédier à une seule activité, sans interruptions ni distractions, pendant 25 minutes, et à faire une pause de 5 minutes pour ensuite continuer le travail. Au bout de 4 sessions de 25 minutes, vous prenez 20 ou 30 minutes pour vous reposer, recharger votre énergie et favoriser une meilleure concentration. Cliquez ici pour plus des détails sur cette technique qui améliore la productivité et qui peut être adaptée selon ses préférences.
  1. Gérez les imprévus : suivant l’entropie, selon laquelle tout système fermé tend naturellement vers le désordre (ou devient moins organisé/structuré), nous sommes voués aux « imprévus ». Si l’on croit à la théorie qui dit que la seule façon de « contrer » cette loi de la nature est de fournir de l’énergie et d’ajouter de l’information, pourquoi ne pas incorporer cette formule (efforts + informations) dans notre rôle de leader de petite entreprise ? Par exemple…

 

      • En suivant de près l’évolution de vos projets, pour y mettre plus d’efforts (stratégies, actions ou d’autres ressources) sur ce qui ne semble pas avancer ;
      • En restant à l’affût des tendances de votre secteur d’activité et de l’économie afin de prendre les bonnes décisions au bon moment (de ce fait, vous pourriez même saisir une opportunité d’affaires avant vos compétiteurs) ;
      • En étant flexible comme gestionnaire et comme entreprise (cela demande l’effort de travailler sur vous-même et sur vos capacités d’adaptation et d’improvisation, ainsi que sur vos méthodes de travail qui devraient être définies pour maximiser la productivité, mais assez souples pour réagir vite et faire face aux imprévus).
  1. Appuyez-vous sur votre réseau : « Un peu d’aide fait grand bien. » Ne restez pas tout seul dans votre coin, comptez sur d’autres personnes qui peuvent comprendre votre vécu et votre ressenti. Ainsi, pour parler de ce malaise qui s’installe parfois à l’arrivée de l’automne, ou des défis que vous expérimentez, vous pourriez vous adresser à :
      • Un conseiller entrepreneurial de confiance (au Fonds d’Emprunt Montérégie, vous avez toujours accès au service accompagnement de proximité. Nos conseillers sont à l’écoute et heureux de vous soutenir dans la recherche de solutions adaptées à votre réalité) ;
      • Vos associés ou collaborateurs les plus proches (ne sous-estimez jamais l’importance de votre équipe. Bien s’entourer n’est pas seulement une question de compétences, mais aussi de savoir-être. Une équipe en synergie reste motivée et avance plus rapidement) ;
      • D’autres gestionnaires ayant un niveau de responsabilité similaire au vôtre : discuter avec des personnes qui vivent une expérience semblable à la vôtre peut vous aider à voir les choses d’un point de vue complètement différent. Un groupe de codéveloppement serait l’exemple parfait (un petit groupe de pairs pour s’épauler les uns les autres et réfléchir ensemble en toute confidentialité). Êtes-vous déjà au courant de notre formation CoachingOurselves qui débutera la première semaine d’octobre ? Il est encore temps de vous y inscrire.

  

En bref, vous avez à portée de main les ressources nécessaires pour faire face aux différents défis de la vie d’entrepreneur, y compris ceux liés aux changements de saisons. Tout commence pour un geste de gentillesse : avoir le réflexe de s’écouter et de s’aider soi-même en tant qu’individu. 

COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Programme d’apprentissage collaboratif

Programme pour
Leaders et Gestionnaires
Approche de dbcom

dbcom utilise depuis 2014, l’approche d’apprentissage collaboratif de CoachingOurselves. Des

réflexions de groupe entre des pairs sur des thèmes de management et un dialogue approfondi sur les

expériences individuelles qui rehaussent l’apprentissage en milieu de travail.

L’apprentissage collaboratif en management :

dbcom offre un choix de près de 90 sessions de management en français qui se donnent à distance ou en

personne. Un espace d’apprentissage collaboratif en petits groupes qui permet aux participant-e-s d’en

apprendre davantage sur eux-mêmes et sur leurs organisations avec un contenu d’expert-e-s, associé aux

idées et aux meilleures pratiques du groupe. Nous favorisons les organisations qui font partie des

industries de la chimie et des systèmes électroniques.

Une approche inter-organisationnelle :

Profitez de la puissance du partage inter-organisationnel et, potentiellement, des idées interculturelles des

diverses organisations. Les modules thématiques de CoachingOurselves permettent aux participant-e-s

de réfléchir et donner un sens à leurs expériences de travail.

Les participant-e-s peuvent appliquer et adapter les apprentissages de ces sessions dans leurs propres

organisations pour susciter un changement positif.

Comment ça fonctionne ?

● Le programme se compose de quatre sessions de 120 min chacune sur quatre mois

● Les groupes sont composés de 6 participant-e-s de différentes organisations qui partagent un

niveau de responsabilité similaire: leaders et gestionnaires

● Des modules ont été spécialement sélectionnés pour répondre aux principaux défis auxquels ces

groupes de dirigeants sont confrontés dans leur vie au travail

● Chacune des sessions est animée par Daniel Blanchette de dbcom, partenaire certifié

CoachingOurselves depuis 2014

● Nous recommandons un suivi des apprentissages de 30 minutes, environ 2 à 3 semaines après

chacune des quatre sessions (prise en charge par le Fonds d’Emprunt)

Quels en sont les bénéfices?

● Une meilleure compréhension de la façon dont la gestion et le leadership sont exercés à travers un

contenu expert associé avec le partage des pairs et de leurs idées (distinguer et reconnaître)

● Des connexions professionnelles et inter-organisationnelles des relations

● De nouvelles idées d’actions ayant un impact à la fois sur les participants et leurs organisations

● L’approche spéciale de facilitation de dbcom et de Daniel Blanchette permet de rehausser la

synergie, toujours en petits groupes de 4 à 6 personnes

.

Ce programme s’adresse à tous les leaders et les gestionnaires.
Le lancement de la nouvelle cohorte est prévu le 6 octobre

 

Dates et heures proposées : Les premiers jeudis de chaque mois

● Jeudi 6 octobre 2022 de 8h30 à 10h30

● Jeudi 3 novembre 2022 de 8h30 à 10h30

● Jeudi 8 décembre 2022 de 8h30 à 10h30

● Jeudi 13 janvier 2023 de 8h30 à 10h30

Thèmes des sessions

1. L’imputabilité, ADN de la confiance de David Creelman

● Examiner les méthodes pour faire en sorte que l’imputabilité fonctionne.

● Discuter de tentatives infructueuses pour créer de l’imputabilité.

● Comprendre les ambiguïtés inévitables de l’imputabilité.

2. La réflexion de Jonathan Gosling

● Apprendre de vos expériences et de l’expérience des autres à travers la réflexion.

● Comprendre l’importance de la réflexion collective et individuelle dans le travail de

● Trouver des moyens de combiner la réflexion managériale et l’action.

3. Les discussions franches de David Creelman

● Apprendre des techniques pour favoriser les conversations franches.

● Pratiquer des conversations franches.

● Apprécier comment vous pouvez personnellement contribuer à une culture de la franchise.

4. Le «FLASH CODÉV»: Accélérer la réalisation d’objectif et consolider nos compétences de

Nathalie Sabourin

● Consolider nos compétences et apprendre à être plus efficace en trouvant de nouvelles façons

de penser, de ressentir et d’agir grâce à l’échange du groupe.

● Apprendre ensemble et canaliser l’intelligence collective autour d’un projet, un défi ou un

objectif portant sur notre pratique professionnelle.

● Solidifier nos habiletés d’accompagnement : l’écoute, la rétroaction bienveillante, le

questionnement et la réflexion sur la pratique grâce au codéveloppement.

Pour plus de détails sur le programme et notre approche: Contactez Daniel Blanchette à

daniel@dbcom.ca ou 514 705-8882

VIE D’ENTREPRENEUR

Journal estival d’une entrepreneure en questionnement*

*Ce texte a été écrit par l’une de nos entrepreneures du FEM, qui a voulu garder l’anonymat. Elle souhaitait partager son ressenti avec d’autres entrepreneures et entrepreneurs qui pourraient vivre aussi avec une certaine anxiété ce changement de rythme qui vient avec l’été et se poursuit avec l’arrivée de l’automne.

 

Je suis une femme portant plusieurs manteaux. Ceux de mère, conjointe, professionnelle et entrepreneure. Ce dernier me couvre parfois confortablement, m’inspire ; d’autres fois, il m’étouffe, me fatigue ; ou encore, ce manteau semble revêtu à l’intérieur d’un tissu froid, peu accueillant. La transition entre l’été et l’automne, voilà ce qui parait facile et naturel, mais qui s’avère, chaque année, un défi de taille ! Pour l’illustrer, laissez-moi me raconter…

C’est l’été, enfin ! Les enfants ont fini l’année scolaire et sont à la maison. Le plus petit s’en va au camp de jour pour quatre semaines. Hourra ! J’ai eu la place ! Il est content, il pratiquera le sport qu’il voulait. Par contre, mon adolescent reste, comme toujours, accroché à son cellulaire, enfermé dans sa chambre, malgré les rayons de soleil qui se faufilent parmi les rideaux et ma voix qui l’anime à sortir faire une marche ou à partager avec ses amis.

Dehors, les piscines sont ouvertes, la verdure règne et les gens sourient plus souvent. Dans mon bureau, mes cahiers sont remplis des notes, les notifications des courriels retentissent sans arrêt et il y a un tas de travail à faire. Je me sens presque prise au dépourvu par ces beaux temps. J’ai l’impression que je n’ai pas fait assez pendant l’hiver ni le printemps. Et ce, même si j’en ai fait beaucoup !

Je me dis que je vais profiter pleinement de ces semaines où mon garçon sera occupé. Je m’organise, je prépare ses lunchs à l’avance, je dresse ma liste de priorités, puis je me dis qu’au pire, en juillet, je donnerai 110 % de mon énergie au boulot et lorsqu’il sera à la maison, je travaillerai au ralenti, avec l’appui de mon conjoint et associé, qui fera de même.

Ça débute bien, comme prévu. Or, quelques jours après, la COVID-19 s’installe chez nous sans s’annoncer. Gracieuseté du camp de jour ! Le tristement célèbre virus fait le tour de la maison : on a tous des symptômes plus ou moins dérangeants, rien de grave heureusement. Moi, la dernière à me rétablir avec une toux et une fatigue qui durent des semaines.

Je travaille quand même doucement. J’avance, mais la concentration me manque, mon énergie s’évapore ; j’ai grandement besoin d’un repos !

Je me questionne même sur ma vie d’entrepreneure… Est-ce que c’est sensé ? Ai-je visé trop loin ? Pourrais-je un jour avoir un vrai équilibre ? Devrais-je changer de carrière ? Quelque chose de moins angoissant ? Mais je sais bien que le stress vient de moi, et pas nécessairement de mon job. C’est plutôt ma façon d’être… je parle de ce sens de responsabilité qui me fait sentir très, mais très mal à l’aise quand je dois revoir un échéancier ; ce trou dans la poitrine quand je crois que le rendu final n’est peut-être pas à la hauteur.

Je parle de cette pression qu’on éprouve sur ses épaules lorsqu’on est à la tête d’une jeune entreprise et qu’on manque des collaborateurs avec le bon profil. On se retrouve à être le seul à pouvoir livrer un produit avec la qualité que son client espère. Au mépris de cet engagement qui affecte ma sérénité, la fatigue accumulée l’emporte sur le To-Do List.

Pour m’évader, rien de mieux que regarder la dernière saison de Stranger Things qui m’attend sur Netflix. Je ne veux que lire ces bouquins qui patientent sur ma Kindle et apprendre davantage sur ces autres sujets qui me passionnent et qui n’ont rien à voir avec mon métier. J’ai le goût de préparer un beau souper pour ma famille, faire une promenade parmi les arbres, et méditer. Ce que je ne veux pas faire maintenant, ou plutôt, ce que je suis incapable de faire, c’est de travailler… Même si ça m’arrive de faire plusieurs fois mes tâches dans ma tête (ça semble si facile, mais mon corps ne suit pas).

J’avoue me sentir un peu coupable, c’est mon conjoint qui ne laisse pas couler le bateau, quel soulagement ! Des questions me hantent… Devrais-je carrément jeter l’éponge ? Me chercher un boulot ? En tout cas, ça serait le bon moment, il y en a plein d’offres. Sauf que je n’ai pas l’ADN d’employée… Ou changer de carrière ? Oh oh ! Ça a l’air d’une crise de la quarantaine. Je respire, pis je me dis de faire taire ces questionnements. Je pense à ceux qui ne peuvent pas s’arrêter, car ils ont un magasin ou un restaurant. Wow ! La résistance, quoi !

Moi, ça me prend absolument une belle sortie en famille, un changement de décor. On écarte l’option de voyager à l’extérieur, trop dispendieuse pour notre budget ! On se dit de rester positifs, de faire confiance que les affaires iront bien. Si l’on ne recharge pas maintenant, on ne tiendra pas le coup. En tout cas, pas moi.

On part dans un chalet, ici, au Québec. Oh ! La magnifique forêt, les sons de la nature, l’air frais, les étoiles ! Faire des randonnées, se baigner dans le lac, pratiquer le kayak, allumer un feu en soirée ; on peut se permettre de partager autrement. J’apprécie le coucher du soleil et le gazon humide, je sens que je respire mieux.

On rentre. Je tente de m’adapter à nouveau à la routine de la maison, sauf que je suis toujours « en mode avion ». J’achète les fournitures scolaires presque à la dernière minute. J’aimerais avoir plus de temps…

Comme une vague montante, la réalité me frappe de plein fouet. Les échéanciers sont à la limite. Plus le temps de me poser des questions, il me faut produire, répondre à mes engagements, faire rentrer l’argent.

Finalement, revenir sur terre n’a pas été si mauvais que ça. Je dois juste surmonter mes doutes, mettre mes talents à profit une fois de plus, faire mon boulot.

Ça pourrait me prendre encore quelques jours pour retrouver le rythme « normal ». Peu importe, il faut y aller parce que c’est parti ! Une nouvelle année de travail a commencé.

Je suis une femme, je suis entrepreneure, je suis résiliente !

ENTREPRENEURIAT

Un été pour danser et se rafraichir

L’été est arrivé ! Enfin ! C’est non seulement l’occasion de ralentir un peu le rythme (si c’est possible selon son secteur d’activité), mais aussi de mettre en valeur les entreprises du FEMontérégie qui offrent des services ou des produits qui s’agencent bien avec les temps chauds et les enfants à la maison.

Nous avons donc invité deux des entrepreneurs soutenus par nos services de microcrédit entrepreneurial à échanger avec nous : Julie Roy, du studio de danse qui porte son nom, et Pablo Sanchez d’Inkalato.

La danse pour tous

Situé à Contrecœur et à Sorel-Tracy, le Studio de danse Julie Roy offre des camps de jour pendant l’été pour les 6 à 12 ans afin qu’ils puissent apprendre cet art, tout en s’amusant. Très populaires, les places se sont vite envolées cette année.

En plus des activités pour les enfants d’âge scolaire, cette entreprise familiale propose des services pour les jeunes et les adultes. Des cours de Pilates, d’Entraînement barre concept, de Yoga, de Zumba, et même des cours prénataux et postnataux afin de contribuer au maintien et à l’amélioration de la force musculaire, de la souplesse et de l’endurance.

La danse professionnelle

Étudiantes du Studio de danse Julie Roy en spectacle

Spécialisé en ballet, en jazz, en danse contemporaine et en hip-hop, le Studio présente deux volets : danse récréative et danse compétitive. Pour cette dernière, deux semaines de perfectionnement sont offertes. Elles s’adressent aux élèves qui souhaitent parfaire leur technique, ainsi que maîtriser la discipline, et qui ont pratiqué l’un des styles déjà mentionnés pendant :

Au moins 1 an pour le niveau novice ;

Au moins 3 ans pour le niveau intermédiaire — avancé.

Grâce à ce temps de préparation, les danseurs en ressortent prêts à joindre une des troupes de compétition ou le programme danse-élite.

Avec des places limitées, les inscriptions pour les semaines de perfectionnement (du 8 au 12 août et du 15 au 19 août) sont encore ouvertes. Des danseurs talentueux pourront progresser en pratiquant de 9 h à 16 h.

Aussi pour les amateurs

Si vous êtes un simple mortel avec l’envie de bouger au rythme de la musique, profitez des cours à la carte (drop-in) pendant le mois de juillet. Ce sont des classes divertissantes d’une heure présentant un nouveau thème chaque semaine.

 

Glaces de tradition : un peu d’histoire

Inspiré des glaces artisanales aux fruits appelées en espagnol « Helados de Paila » et fabriquées, pendant des siècles, par les indigènes Incas d’Équateur au sommet des plus hautes montagnes des Andes, Pablo Sanchez, entrepreneur originaire de ce pays, a eu l’idée d’offrir aux Québécois les saveurs exotiques des fruits tropicaux :

  • Mangue ;
  • Corossol ;
  • Tamarin ;
  • Ananas ;
  • Mûres des Andes ;
  • Goyave ;
  • Fruit de la passion ;
  • Fraise ;
  • Lulo/Naranjilla ;
  • Lucuma.
Créateur de desserts glacés

Possédant des études dans des domaines variés (la haute cuisine, l’administration hôtelière, le marketing et la comptabilité), Pablo, qui travaillait dans le secteur bancaire, s’est retrouvé à la maison pendant la pandémie. La nostalgie l’a poussé à recréer la recette familiale qui se servait d’un plat appelé le « Paila » pour la préparation de la glace. Tous ceux qui y goûtaient en demandaient plus et plus encore !

C’est ainsi que ces délicieux produits ont vu le jour. La recette originale a été alors modifiée pour vous offrir les desserts glacés Inkalato qui se vendent actuellement dans plusieurs commerces à Montréal et en Montérégie. En voici quelques caractéristiques :

  • Saveurs naturelles ;
  • Fruits exotiques d’Amérique ajoutant une importante valeur nutritionnelle (40 % du dessert)​​​ ;
  • Sans additifs, sans colorants ou agents de conservation ;
  • ​Végétaliens et sans OGM ;
  • Sans les 9 principaux allergènes (lait, œufs, arachides, noix, crustacés, sésame, moutarde, soya et sulfites).  

 

Que ce soit pour gâter vos enfants en vacances ou pour que vous profitiez de la saison estivale, un dessert santé et rafraichissant Inkalato pourrait bien tomber après un cours de danse stimulant chez le Studio de Julie Roy. Pourquoi pas ?

VIE D’ENTREPRENEUR

Vie et défis du père entrepreneur

La fête des Pères arrive ce 19 juin, c’est donc au tour de nos papas entrepreneurs d’être célébrés ! Pour ce faire, nous avons invité Mathieu Bergeron et Joël Legrand, deux pères entrepreneurs engagés autant avec leur famille qu’avec leur compagnie. Soutenus par notre organisme, le Fonds d’Emprunt Montérégie, ils sont accompagnés dans leurs efforts quotidiens grâce aux services de microcrédit entrepreneurial.

Mathieu Bergeron : nouvelle paternité, nouveaux défis !

Cofondateur de Monsieur Malt, Mathieu est un artisan brasseur en affaires depuis 2017 et dont les bières se sont retrouvées sur les tablettes en mars 2021. Pendant tout ce temps, il a connu les hauts et les bas de la vie entrepreneuriale, a composé avec la pandémie et a acquis de nombreux apprentissages liés à la gestion de son entreprise. En résumé, il était dédié presque exclusivement à son bébé : Monsieur Malt.

Or, son vrai bébé, Manoé, est arrivé dans sa vie en novembre dernier juste à temps pour célébrer ses 40 ans. Père par la première fois, Mathieu est comblé de joie. Il est néanmoins aussi plus stressé et se retrouve à jongler avec plus de responsabilités et un horaire familial plus strict.

Les ingrédients de l’équilibre

Comme beaucoup d’autres pères professionnels à la recherche d’équilibre famille-travail, Mathieu a dû faire des ajustements, notamment :

  • Organiser ses horaires de travail en fonction des routines familiales (par exemple, en soirée la priorité est : s’occuper de bébé, préparer le souper, lui donner son bain, et le coucher) ;
  • Profiter de la possibilité du télétravail afin d’être plus présent ;
  • Réduire temporairement la production (qui est très exigeante en ce qui concerne la supervision) afin de se concentrer sur d’autres tâches stratégiques pour l’entreprise et plus adaptées au rythme actuel ;
  • S’appuyer davantage sur ses collaborateurs.
Sans formules magiques

« Il n’y a pas de secret à tout ça, pour trouver l’équilibre, c’est vraiment d’être capable d’avoir une entente avec sa conjointe ou son partenaire, d’être capable d’agencer les horaires de tout le monde. On sait quand même que quand maman va retourner au boulot, on aura de plus grands défis, car elle travaille dans les arts et a parfois des horaires atypiques », Mathieu Bergeron.

Pour gérer son stress, il jardine ; profite des moments en famille ; partage avec ses amis à l’occasion ; et écoute des séries, des fois les vendredis, avec, bien sûr, une bière à la main.

De « backpacker » à entrepreneur, Mathieu, qui exerçait auparavant dans le domaine touristique, est toujours un aventurier dans l’âme. S’il avait un mot à dire à un entrepreneur qui deviendra papa, cela serait de « s’assurer, idéalement, que son entreprise a bien démarré avant d’avoir un enfant et de s’entourer d’une équipe qui peut bien l’épauler ».

Joël Legrand : partager et travailler avec ses enfants

Informaticien de profession, Joël s’est lancé en affaires en 2019 avec sa famille ; sa conjointe Josianne et leurs enfants, Anaïs et Louis-Noë. Ils sont les cofondateurs de Jeux Face4, entreprise située à La Prairie et qui crée des jeux de société amusants et éducatifs pour toute la famille comme « Sul’bord d’la 20 », un jeu de questions-réponses sur les régions qui bordent l’autoroute 20.

Cette aventure familiale est née d’un jeu inventé par Louis-Noë lorsqu’il avait autour de 6 ans. Convaincus du potentiel commercial de ce jeu, ils ont entamé des recherches pour le faire éditer. Finalement, ils ont préféré garder le contrôle sur leurs idées et surtout travailler en suivant les valeurs partagées par toute la maisonnée : diversité, inclusivité, partage et découverte. « Jeux Face4 est un brainstorming de famille, on voulait quelque chose de ludique. Ça a été une discussion vraiment familiale, car j’avais un très bon emploi à l’époque, et l’on a décidé que je me lancerais à temps plein et qu’on était prêts à vivre avec les effets de ce choix-là. »

Les collègues de papa

Aujourd’hui, Anaïs et Louis-Noë, qui ont 15 et 11 ans respectivement, continuent à s’impliquer dans l’entreprise de plusieurs façons et selon leur disponibilité de temps, leur énergie, leurs goûts et leurs compétences. Ils participent à la création de jeux, contribuent au développement des marchés, à la recherche de financement, et au maintien de relations avec les médias, entre autres.

Pour Joël, c’est important de les aider à vivre différentes expériences, y compris celles qu’ils pourraient avoir ailleurs. « Quand tu travailles avec tes enfants, il faut aller avec leurs intérêts à eux et respecter leur rythme. En bref, on ne doit pas les tenir pour acquis, car ils sont des personnes à part entière. »

Jouer à chercher l’équilibre

Même si en raison de leur projet en commun Joël partage davantage avec ses enfants que la plupart des parents, il doit aussi chercher l’équilibre pour concilier famille et travail, particulièrement :

  • Privilégier des activités en famille juste pour le plaisir : aller au cinéma, jardiner, visiter des musées, faire des road trips, et évidemment, jouer à des jeux de table ;
  • Prendre le temps pour soi-même et se détendre : faire du vélo stationnaire en écoutant des émissions, lire, marcher en forêt ;
  • Gérer ses horaires avec flexibilité : par exemple, suspendre le travail pour accueillir les enfants et partager avec eux lorsqu’ils arrivent de l’école.

Qu’il s’agisse d’un père entrepreneur ou d’un chef d’entreprise qui travaille avec ses enfants, leurs défis sont multiples et les récompenses qu’ils reçoivent sont inestimables. Bonne fête à tous les pères entrepreneurs !

VIE D’ENTREPRENEUR

Avoir une bonne santé mentale malgré sa profession d’entrepreneur

Si vous avez votre propre entreprise et que vous vivez une ou plusieurs des situations suivantes…
  • Vous avez tellement de travail qu’il peut arriver que vos jours et vos nuits se confondent ;
  • Il est quasi impossible pour vous de ne pas répondre immédiatement à un courriel ou de ne pas réagir à un commentaire sur les réseaux sociaux de votre compagnie même si c’est le week-end ;
  • Il n’y a plus des limites claires entre votre vie personnelle et professionnelle ;
  • Vous avez l’impression de tout faire, mais de ne pas en faire assez ;
  • Vous avez parfois de la difficulté à vous lever le matin malgré vos engagements. ;
  • Vous expérimentez des « sauts » d’énergie (soit au top, soit au plus bas) ;
  • Vous ressentez de l’anxiété face à votre « to-do » liste qui s’allonge.

Alors, vous faites définitivement partie des entrepreneurs dont le bien-être est atteint et la santé mentale est à risque !

Au Québec, on est de plus en plus conscients de l’importance de la santé mentale. Raison pour laquelle la semaine du 2 au 8 mai est dédiée, chaque année, à en faire sa promotion. Selon le Mouvement Santé mentale Québec, « la santé mentale est un équilibre dynamique entre les différentes sphères de la vie […] Elle nous permet d’agir, de réaliser notre potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie et d’apporter une contribution à la communauté. »

Précisons que ce concept va au-delà de l’absence de maladie, c’est-à-dire qu’il est possible d’avoir du bien être même si l’on vit avec une maladie mentale. « Les personnes qui vivent avec une maladie mentale peuvent s’épanouir et le font, tout comme les personnes qui n’ont pas de maladie mentale peuvent avoir une santé mentale fragile », peut-on lire dans le site Web de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), il faut alors en prendre grand soin.

Le bien-être des entrepreneurs

Pour bien des entrepreneurs, cet équilibre est la différence entre avoir la capacité ou non de bien effectuer son travail et de produire les revenus nécessaires pour subvenir à ses besoins, puis de ressentir de la joie et de la satisfaction en réalisant ses tâches. Avec la pandémie et son lot de stress, d’incertitude et, surtout, d’isolement, la question du bien-être est devenue disons, plus éprouvante.

Retrouver ledit équilibre s’est avéré et s’avère encore aujourd’hui… (on est à quelle vague de la COVID déjà !?) le moins qu’on puisse dire, difficile ! La bonne nouvelle est qu’ici nous ne parlons pas de perfection, ce qui n’existe pas et dont la recherche crée, en général, de la frustration. Nous nous référons à la capacité de se sentir bien malgré les aléas de la vie et d’avoir la sensation de pouvoir y faire face.

Conscient de l’importance des petites entreprises dans la création de richesse et d’emplois, le chercheur et psychiatre Michael Freeman, spécialisé en santé mentale des entrepreneurs à l’Université de Californie, s’est penché sur la question des conditions mentales chez les chefs d’entreprise. Il en ressort que les mêmes caractéristiques de créativité, d’orientation vers l’accomplissement d’objectifs, de persévérance et d’audace chez les entrepreneurs augmenteraient leur tendance à subir de la dépression, des déficits d’attention ou des troubles bipolaires, et ce, en ayant ou non des antécédents familiaux.

Au Canada, selon le rapport d’enquête de la BDC sur la santé mentale et le bien-être des entrepreneurs, publié en avril 2022, 60 % des entrepreneurs disent se sentir fatigués ou manquer d’énergie, 43 % se sentent déprimés ou en font moins que voulu, et 34 % ont l’impression que les problèmes de santé mentale nuisent à leur capacité de travailler. D’ailleurs, l’étude indique que les femmes dirigeant des compagnies de plus de 20 employés seraient plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé mentale et que les propriétaires d’entreprises en démarrage (2 ans ou moins), ainsi que ceux issus de la diversité auraient une santé mentale plus fragile. Parmi les sources de stress les plus fréquentes, nous trouvons le flux de trésorerie, l’équilibre travail-famille et des variables liées à la COVID-19.

S’occuper de sa santé mentale

Aujourd’hui, les gens ont moins des tabous qui les empêcheraient de se faire aider pour une question reliée à leur bien-être mental. L’une des seules choses positives de la pandémie est peut-être qu’elle semble avoir démystifié en partie les problèmes de santé mentale et encouragé les gens à chercher de l’aide ou des stratégies d’adaptation. Particulièrement, les résultats de l’étude de la BDC nous montrent que les femmes et les jeunes entrepreneurs de moins de 35 ans « sont plus susceptibles de s’attaquer à leurs problèmes de santé mentale », et que les femmes recourent davantage à des moyens personnels pour le faire.

Parmi les stratégies personnelles les plus populaires pour surmonter les difficultés qui se présentent en matière d’équilibre mental chez les entrepreneurs se trouvent :

  • Prendre une pause ou faire une promenade ;
  • Faire de l’exercice régulièrement ;
  • S’appuyer sur des relations personnelles et familiales ;
  • S’offrir des soins personnels (massages, thé vert, etc.) ;
  • En parler à quelqu’un.

Et sur le plan professionnel, nous trouvons des mesures comme :

  • Faire preuve de persévérance ;
  • Trouver une raison d’être ;
  • Prendre des décisions intuitives ;
  • Développer sa tolérance au risque ;
  • Déléguer des tâches.
Quel que soit votre état d’esprit, soyez gentil avec vous-même et sachez qu’il n’y a pas des formules magiques, l’équilibre mental se façonne quotidiennement avec de petits gestes. Aucun travail ne vaut la perte de votre santé, dosez donc vos efforts et votre passion, apprenez à dire non plus souvent et prenez soin de vous et de votre projet entrepreneurial un jour à la fois.
 
VIE D’ENTREPRENEUR

Portrait d’une mère en affaires

Ce mois de mai, nous célébrions toutes les mères entrepreneures ! Ces femmes inspirantes s’investissent chaque jour pour faire avancer autant leur entreprise que leur famille. Notre organisme, le Fonds d’Emprunt Montérégie, les soutient à l’aide de services de microcrédit et elles représentent l’une de nos clientèles cibles les plus importantes dans notre recherche d’un développement économique plus inclusif et socialement responsable.

Nous avons donc invité l’une de nos mamans entrepreneures à parler de son expérience : Margarita Ramirez, copropriétaire de Raymond Design Joaillerie à Saint-Hyacinthe. Femme d’affaires de 39 ans et mère d’une fille de 18 ans, Margarita a toujours eu la fibre entrepreneuriale. À l’âge de 23 ans, étant une jeune maman, elle avait déjà sa propre compagnie de design et de vente de vêtements.

À la différence de beaucoup d’autres mères entrepreneures qui décident de se lancer en affaires afin de mieux gérer leur vie professionnelle et familiale, ce qui a poussé Margarita à tenter à nouveau l’entrepreneuriat, c’était la pandémie. Non seulement son conjoint, qu’elle a rencontré au Québec, a perdu son travail ; la compagnie de production de chandails de hockey où elle travaillait en contrôle de qualité a aussi dû faire une mise à pied temporaire à cause d’une baisse de commandes. Ils ont alors choisi de se lancer en affaires en profitant de leurs talents et de leur expérience.   

Aujourd’hui, Margarita est la responsable de la gestion de l’entreprise et du service à la clientèle. Elle sait bien que, contrairement à l’idée que le métier d’entrepreneure apporte plus de flexibilité et de liberté, la réalité est que les cheffes d’entreprise ont une charge de travail importante, souvent disproportionnée par rapport à la réalité d’une employée. Malgré cela, elle s’assure d’être présente dans la vie de sa fille, Camila. Pour elle, le temps de qualité en famille est crucial : elles partagent en faisant différentes activités comme marcher, visiter les parcs de la SEPAQ, jouer au volleyball, pratiquer le vélo, aller au resto ou s’occuper du chien. Puisque Camila débute sa vie adulte, elle collabore déjà à certaines tâches administratives de la joaillerie. Margarita se sent chanceuse de compter sur son appui et d’avoir une autre façon de resserrer les liens familiaux.

Aux yeux de Margarita, parmi les défis les plus importants à surmonter par les mères entrepreneures se trouvent :

  • La gestion du stress causé, entre autres, par la grande quantité des tâches à réaliser et la responsabilité de garantir un revenu familial suffisant et la survie de l’entreprise. Particulièrement, le défi est de savoir contenir le stress du boulot pour que celui-ci n’affecte pas les relations familiales ; ce qui passe par des stratégies comme le dialogue ouvert et l’activité physique.
  • Le réflexe de continuer le travail à la maison ou pendant les horaires qui devraient être consacrés à la vie familiale. Il est facile de céder à la pression de tout faire ou de tout résoudre immédiatement, mais il faut apprendre à dire non, à respecter ses temps personnels comme maman et comme femme. Ce qui a fait des merveilles pour Margarita, c’est le simple geste de mettre son cellulaire en mode silence : elle peut ainsi vraiment décompresser, et profiter de ses proches et des moments de repos.
Si Margarita avait un conseil à donner aux mamans qui veulent se lancer en affaires, ça serait de persévérer, de ne pas lâcher devant les obstacles et de continuer à lutter pour réaliser leurs rêves !
 
MICROCRÉDIT

Le FEMontérégie, un organisme socialement responsable

Notre organisme, le Fonds d’Emprunt Montérégie, a une approche en microfinancement qui répond aux besoins des entrepreneurs d’aujourd’hui sans compromettre l’avenir de notre région. La raison ? Parmi les concepts qui guident nos actions se trouve celui du développement durable. Et quel meilleur moment pour le souligner que le mois d’avril, connu mondialement comme le mois où le Jour de la Terre, le 22 avril, est célébré depuis 1970.

Des valeurs conciliées avec la Terre
Grâce aux dons et aux investissements faits par la communauté, nous soutenons des projets entrepreneuriaux qui nécessitent de notre appui pour aller de l’avant et qui sont socialement responsables, car leur offre de services ou de produits s’insère adéquatement dans le contexte social et économique de la Montérégie. Voici les valeurs les plus importantes au sein de notre organisation :
  • Inclusion : nous travaillons avec une clientèle diversifiée, mais exclue du système de crédit traditionnel ;
  • Solidarité : le sens de communauté et l’entre-aide guident nos actions et celles de nos investisseurs ; 
  • Développement durable : notre regard vers notre milieu et l’avenir est éthique et socialement responsable ;
  • Globalité : notre approche globale tient compte des besoins sociaux et économiques des gens.

En suivant ces valeurs, ainsi que le concept international de microcrédit adapté à notre réalité québécoise, l’accomplissement de notre mission d’épauler les entrepreneurs d’ici est possible !

Prenons le cas du projet Serres-Urbaines, une société par actions ayant comme objectif la démocratisation de la culture hydroponique, qui permet de faire pousser des plants dans l’eau. Sa fondatrice, Sophie-Liza Fontaine, s’est donné comme mission de rendre accessible et de faire connaître la culture des semences, des aromates, des herbes et de petits légumes. Une façon écologique de cultiver chez soi utilisant des semences et des nutriments locaux et biologiques.

« J’ai longtemps rêvé d’avoir à portée de main, en tout temps, les herbes et les aromates qui distinguent le goût de tous les petits plats que j’aime cuisiner. Une serre dans ma cuisine ! Voilà la solution parfaite ! Toujours frais, c’est agréable, santé, écologique, et en plus, c’est beau. », Sophie, entrepreneure épaulée par le FEMontérégie. 

 

Aussi des OBNL

Nous n’appuyons pas seulement des entreprises privées dont le but est, entre autres, d’en tirer des profits. Nous soutenons également des OBNL (organismes ou organisations à but non lucratif), aussi appelés OSBL (organismes sans but lucratif). Ce sont des personnes morales n’ayant pas de capital-actions, dont l’objectif principal est de remplir leur mission en répondant à certains besoins de la communauté. Pour ce faire, elles doivent garantir le réinvestissement de tout capital perçu dans le développement des activités, qui sont destinées au bénéfice de leurs publics cibles. Les OSBL doivent quand même proposer des services ou des produits pour assurer leur présence sur le marché.

Stéphanie Dufour, Laurie Pagé et Valérie Taillon, cofondatrices d’Entre l’assiette et nous, organisme à but non lucratif situé à Contrecœur — MRC Marguerite-D’Youville —, offrent à leur communauté des outils et des pistes de réflexion pour établir une relation saine et responsable avec l’agroalimentaire. Ces passionnées de la cuisine, qui ont de nombreux projets, dont un restaurant et des ateliers culinaires pour les 6 à 12 ans, ont reçu un microprêt du Fonds et sont accompagnées par nos conseillers en microcrédit entrepreneurial.

Lily Gourmande : plus qu’un café

Les entrepreneures ont lancé un nouveau projet : le Lily Gourmande, un café chaleureux et authentique proposant une cuisine faite maison constituée d’options saines et gourmandes. Des produits du Québec ont souvent la vedette, y compris dans l’espace boutique.

« Lorsque les gens viennent nous visiter, on veut qu’ils sachent que leur achat, c’est plus qu’un café. Ils peuvent se dire : j’investis local, j’investis dans des emplois locaux, mais j’investis aussi dans des projets qui vont servir ma communauté. On veut qu’il y ait un sentiment d’appartenance », Laurie Pagé, présidente d’Entre l’assiette et nous.

Leur plus grande fierté est leur équipe, recrutée localement. Elle s’implique avec conviction auprès des clients pour leur offrir une expérience à la hauteur de leurs attentes. Les employés prennent le temps d’informer la clientèle à propos du menu, des produits et des producteurs, et ce, toujours avec le sourire aux lèvres.

Que ce soit en soutenant un OBNL ou une entreprise, au Fonds d’Emprunt Montérégie, notre engagement est avec un présent équitable et prospère pour les entrepreneurs et un avenir meilleur pour notre communauté.

GESTION D’ENTREPRISE

Des stagiaires pour remédier à la pénurie de talents : le cas de Continuums !

Certaines organisations perçoivent les stages comme un processus peu rentable en raison du temps qu’il faut investir. Or, chez notre partenaire Continuums, leur système de stagiaires marche comme sur des roulettes, et tout a commencé, disons, par hasard !

C’est en affichant une offre de stage sur un site Web d’emplois québécois que l’organisation a reçu l’appel d’une étudiante française leur demandant si elle pouvait postuler. Le manque d’argent et l’absence d’un programme de stages établis, il y a environ 6 ans, n’ont pas empêché Continuums, qui se trouvait à ses débuts, de tenter sa chance. Et cela a porté ses fruits : une trentaine de stagiaires talentueux ont déjà laissé leur trace dans l’organisation. La plupart des jeunes français issus des grandes écoles de commerce de la France et devant faire des stages d’une durée de 6 mois ; les autres, des étudiants issus des programmes québécois, notamment ceux de deuxième cycle dont les stages ont une durée moyenne de 4 mois.

« À 90 %, nous sommes agréablement surpris par des gens qui veulent apprendre, des gens intelligents et dynamiques avec une bonne énergie », Ian-Patrick Thibault, président du conseil d’administration chez Continuums.

La clé du programme de stages chez Continuums

La gestion des stagiaires peut paraître compliquée et épuisante, mais ce n’est pas le cas chez Continuums, où la question est vue avec simplicité. Quelle est donc la clé de leur programme de stages ?

En bref, c’est la standardisation et l’implication/autonomisation des stagiaires en tant que responsables de ce processus !

D’un côté, la formalisation du recrutement, ce qui se traduit par laisser entre les mains des stagiaires en poste :

  • L’affichage de l’offre d’emploi pour les étudiants sur les babillards des écoles ou universités ciblées ;
  • L’analyse et le triage des CV ;
  • La première entrevue ;
  • La mise en situation (exercice pratique d’environ 3 h) pour évaluer la débrouillardise des candidats ;
  • Et l’accompagnement du candidat choisi après l’entrevue finale, que ce soit juste pour faire des démarches administratives dans le cas d’un stagiaire québécois, ou de visa, entre autres, pour un stagiaire international.

À cette étape, l’un des cofondateurs ou coordonnateurs participe à la dernière entrevue en compagnie du stagiaire en poste. Cet entretien sert essentiellement à vérifier si la personnalité de l’étudiant est compatible avec celle de l’équipe en place.

De l’autre côté, la systématisation des stages, c’est-à-dire que les apprentis documentent leurs tâches, responsabilités et façons de faire en les consignant dans un manuel que tout nouveau stagiaire a comme devoir de modifier et de bonifier. Cela permet de déléguer aux stagiaires une grande partie de la formation des suivants, même si parfois ils ne se croisent pas. Les postes ont ainsi une certaine continuité et l’investissement de temps est moindre non seulement pour former les stagiaires, mais aussi pour qu’ils s’adaptent au poste et à l’organisation.

Attirer les bons candidats

Mais… comment attirer les meilleurs candidats pour son entreprise ? Comment s’assurer que les stagiaires apporteront au développement de son organisation ?

Ian Patrick Thibault, cofondateur de l’organisation, sait bien qu’au-delà de l’argent (plusieurs des stages ne sont pas payants ou sont peu payés, malgré l’envie de leur donner plus), quelques aspects attirent les bons candidats, qui sont, souvent, ceux qui ont une véritable soif d’apprendre.

« À différence d’une grande compagnie qui peut offrir une meilleure paie, mais des tâches simples et répétitives, dans une start-up ou une petite entreprise, on leur donne de vraies responsabilités et ils apprennent plein de choses ; c’est gagnant-gagnant. »

Ce n’est pas rare qu’après le stage, ces apprentis ayant une expérience plus enrichie dans une petite organisation voient une très bonne offre d’emploi se pointer, et ce, en raison des compétences acquises.

D’ailleurs, les stagiaires sont tellement importants, spécialement en ce contexte de pénurie de main-d’œuvre, que le projet de loi pour la protection des stagiaires en milieu de travail a été récemment adopté. Ils bénéficieront, entre autres, des congés de courte durée et disposeront de recours à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail. Une façon de protéger cette ressource qui s’avère essentielle pour le développement économique du Québec.

Tandis que Continuums a peaufiné ce processus au fil des années, au Fonds d’Emprunt Montérégie, nous avons privilégié une autre solution à la pénurie de main-d’œuvre : les sous-traitants.

Et votre compagnie ? Se trouve-t-elle affectée par la pénurie de main-d’œuvre ? Avez-vous pensé aux stagiaires ? Si oui, n’oubliez pas que le programme Emplois d’été Canada existe. Il offre des subventions salariales pour la création d’emplois de qualité pour les jeunes âgés de 15 à 30 ans. Les inscriptions de demande de financement pour l’été 2023 se feront dans quelques mois et jusqu’à une date établie par le Gouvernement du Canada, à la fin janvier 2023 environ. Qui sait ? Les stagiaires pourraient être la bonne solution à la pénurie de talents pour votre entreprise.

MICROCRÉDIT

Un doux succès en microcrédit entrepreneurial

Grâce à la 14e Journée Nationale du Microcrédit Entrepreneuriale qui a eu lieu le 11 mars, nous avons profité des 30 derniers jours pour vous faire découvrir le microfinancement et sa contribution au développement social et économique de notre province. Et quelle meilleure façon de fermer ce mois de célébrations que de vous présenter le cas à succès de l’un de nos clients ! Il s’agit du Potager Mont-Rouge Halte Gourmande dont nous avons déjà entendu parler dans des émissions comme « Arrive en campagne » à TVA et « L’épicerie » à Radio-Canada, et ce n’est pas pour rien !

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