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Category: Entrepreneurship

Entrepreneurship

Le développement durable en action

Notre équipe au Fonds d’Emprunt Montérégie ne voulait pas finir ce mois-ci sans revenir sur l’importance d’intégrer le développement durable dans nos actions, petites et grandes, en tant qu’individus et en tant qu’organisations. Le Jour de la Terre se célèbre chaque année le 22 avril, nous avons tous cependant le devoir de le souligner par nos gestes, qui parlent plus fort que nos mots, chaque jour, tous les jours…

De l’idée à l’action

Parmi les actions en faveur du développement durable, il y a celle de se tenir au courant de tendances écoresponsables. C’est pourquoi notre directeur, Eric Gosselin, a participé le 15 février dernier au Colloque développement durable : de l’idée à l’action, organisé par la Chambre de commerce et de l’industrie du Haut-Richelieu (CCIHR) et par le comité Levier Vert. Un évènement pertinent et toujours d’actualité.

Des exemples concrets d’entreprises en prédémarrage, en démarrage et existantes qui appliquent déjà des principes verts ont été présentés. Certaines compagnies intègrent cette orientation de responsabilité environnementale depuis la conception de leur idée d’affaires, tandis que d’autres l’adoptent en cours de route. Ou encore, dans quelques cas, les dirigeants ont décidé de faire pivoter complètement leur modèle d’affaires mettant au cœur de ce changement des initiatives de développement durable. Entre autres, Vélo Conversio, Equiparc et Jack World se démarquent par leur engagement environnemental.

Lors de tables rondes, les assistants ont pu partager leurs suggestions et gestes en matière d’écoresponsabilité, ce qui a permis à chaque participant de repartir avec de nouvelles idées concrètes à mettre en place dans leur compagnie ou organisme à but non lucratif. Pour que l’intégration de pratiques vertes ait un attrait pour l’entrepreneur, cela doit avoir un impact réel sur ses finances ! Voilà la principale conclusion tirée de cette réflexion, et qui est d’ailleurs vérifiée constamment par nos conseillers entrepreneuriaux sur le terrain. C’est-à-dire que les actions de développement durable ou l’adoption d’un modèle d’affaire fondamentalement écoresponsable devraient se traduire par :

    • L’augmentation des revenus (vendre plus ou plus cher) ;
    • La réduction des dépenses.

Il n’y a pas de doute que pour plusieurs ayant une conscience environnementale plus évoluée, l’adoption de telles pratiques est un incontournable.

Les entrepreneurs du Fonds et le virage vert

Puisque les entrepreneurs de notre organisme commencent leur projet avec un faible revenu et que leur réalité financière restreint les possibilités, il est normal d’adhérer aux principes du développement durable dans une étape postérieure où l’incertitude initiale a été surmontée et que de nouvelles occasions d’affaires peuvent être envisagées.

« La réalité partagée par les entrepreneurs est que quand tu es en mode survie, de beaux principes et de beaux idéaux, ça passe en second. Il faut stabiliser la base avant de penser à faire des actions autres, même si elles peuvent générer une baisse de dépenses ou une augmentation de revenus, la réalité est que quand on est dans un mouvement “de panique”, on est moins ouvert à ces solutions-là », Eric Gosselin.

Mais en vérité, penser « développement durable » n’est pas contraire à penser profits et peut même servir à se démarquer et à faciliter les ventes. Bien que cela s’ajoute au quotidien de très petites entreprises ou même des organismes, en voyant les exemples précédents lors du Colloque, on constate que des entreprises le font chaque jour sans lourdeur additionnelle.

Dans ce sens, motivation économique et motivation environnementale marchent main dans la main. Voici quelques exemples :

    • L’entreprise Inkalato a mis en place des stratégies pour réduire ses coûts, notamment celle d’utiliser un espace de production partagé, et en faisant cela, elle a aussi réduit son impact environnemental, tout en favorisant le développement de ses activités dans un climat de coopération.
    • L’agence Netbox vidéo & marketing Web, dont la principale clientèle sont les OBNL, évite au maximum l’utilisation de papier et privilégie les rencontres en visioconférence, ce qui l’aide à maintenir un faible niveau de dépenses afin d’offrir des prix raisonnables et du même coup à réduire son empreinte environnementale.
Le développement durable au Fonds

Par la nature même de notre organisme, fier membre du réseau MicroEntreprendre, le développement durable est dans notre ADN. Le FEMontérégie répond ainsi à plusieurs objectifs de développement durable (ODD) établis dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, créé en 2015 par les 192 états membres des Nations Unies, dont le Canada. Spécifiquement, notre organisme de microcrédit entrepreneurial, qui s’adresse aux personnes de la Montérégie exclues du système de crédit traditionnel et qui soutient des projets ayant un impact social et environnemental responsable, contribue directement à l’accomplissement de 8 des 17 ODD, à savoir :

      • 1 : Pas de pauvreté ;
      • 5 : Égalité entre les sexes ;
      • 8 : Travail décent et croissance économique ;
      • 9 : Industrie, innovation et infrastructure ;
      • 10 : Inégalités réduites ;
      • 11 : Villes et communautés durables ;
      • 16 : Paix, justice et institutions efficaces ;
      • 17 : Partenariats pour la réalisation des objectifs.

À une échelle plus modeste, les membres de l’équipe de notre organisme posent des gestes au quotidien, par exemple :

      • Limiter l’utilisation de papier, y compris l’impression et la production de matériel promotionnel ;
      • Encourager le télétravail et privilégier les réunions en visioconférence, limitant les déplacements et réduisant les émissions de gaz à effet de serre ;
      • Faire partie d’un espace de travail partagé (coworking), ce qui réduit l’impact physique, la consommation d’eau et d’électricité, et favorise le travail collaboratif ;
      • Bannir l’utilisation de plastiques à usage unique, en diminuant les déchets ;
      • Éviter les salles de réunions inutilisées, ce qui est plus facile à atteindre lorsque plusieurs organisations partagent le même établissement ;
      • Rassembler les achats pour une certaine période ;
      • Produire des contenus numériques de qualité, utiles et moins éphémères, et limiter au maximum le partage de pièces jointes dans les courriels (pour découvrir comment diminuer la pollution numérique, visitez le site Internet d’Hydro-Québec, en cliquant ici).
De petits gestes avec un grand impact

Elles peuvent paraître insignifiantes, mais quand ces actions sont répétées pendant une longue période ou faites par plusieurs, voire des milliers, elles génèrent un vrai impact écologique.

Qu’il s’agisse d’une entreprise ou d’un OBNL, il est essentiel de valoriser ces comportements verts. Cela permettrait aux dirigeants de comprendre qu’ils ont déjà entamé cet important processus et que cela ne prend pas nécessairement beaucoup d’argent pour changer de paradigme. C’est d’abord la mentalité qui mène au changement !

D’ailleurs, il est dans leur intérêt de mettre en lumière ces habitudes écoresponsables : elles sont de plus en plus exigées par les investisseurs et même les bailleurs de fonds, p. ex. Evol, qui « [demande] aux entrepreneur·e·s […]de prendre un engagement envers au moins 1 des 17 objectifs de développement durable ».

Un cadeau vert

Puisque le FEMontérégie est investi dans l’avenir de notre planète, la direction a décidé d’inclure dans le budget Support aux entrepreneurs (adressé aux entrepreneurs qui font partie de l’écosystème entrepreneurial de la région ; notre famille étendue 😊), le paiement de frais pour assister à des évènements sur le développement durable. Alors, si vous avez trouvé un colloque, une conférence, ou une présentation qui tend vers l’écoresponsabilité, faites-le-nous savoir, et nous pourrons peut-être vous offrir les frais d’inscription !

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La Ruche : le sociofinancement à saveur québécoise

Le financement participatif, aussi connu comme « crowdfunding » ou financement collectif, est une méthode de financement qui se réalise auprès du grand public et à travers une plateforme numérique. En général, ce sont des contributions par des individus ou des entreprises qui s’intéressent au projet proposé et qui reçoivent une contrepartie, p. ex. : un avantage ou un produit exclusif, un rabais important ou une expérience privilégiée.

Activer ses idées chez soi

À l’instar de Kickstarter ou de GoFundMe, La Ruche est LA plateforme de sociofinancement québécoise. Fondée en 2013, La Ruche est bien ancrée dans le réseau de financement entrepreneurial de la province. Un projet entrepreneurial d’ici gagnerait donc à utiliser le financement participatif dans sa stratégie de lancement ou de développement. La Ruche compte sur des alliés de plusieurs secteurs, tant du public que du privé. Ces alliés maximisent ainsi l’accès aux sources de financement additionnel. De ce fait, un montant récolté sur La Ruche pourrait, disons, être doublé, et ce, sous forme de prêt(s), de bourse(s) et/ou de subvention(s).

Selon des données publiées sur leur site Web, « 85 % des campagnes mises en ligne sur La Ruche sont une réussite, comparativement à 22 % en moyenne pour les autres plateformes », ce qui pourrait s’expliquer par les liens solides de l’organisme avec les écosystèmes régionaux.

Actuellement présent dans 12 des 17 régions du Québec, l’organisme de financement participatif offre un accompagnement humain et accessible afin de faire rayonner les initiatives qui cherchent à être financées, notamment des projets de nature entrepreneuriale (83 %) dans les secteurs des services, de la restauration, des arts et de la culture, et de l’événementiel, ou encore des projets communautaires, scolaires ou sportifs.

D’ailleurs, les projets admissibles doivent contribuer à la diversification économique, sociale ou culturelle de leur région. En d’autres mots, les projets soumis doivent être socialement responsables qu’ils soient ou non à but lucratif. Les campagnes peuvent être portées par des individus, des organismes, des entreprises, des coopératives et plus encore. 

Les promoteurs comptent aussi sur l’appui de personnalités engagées dans leur milieu (ambassadeurs) qui agissent comme conseillers experts afin de contribuer au succès des campagnes sur La Ruche.  

Comment fonctionnent les campagnes sur La Ruche ?

Ce sont des campagnes à objectif fixe, c’est-à-dire que l’on considère qu’une campagne a réussi lorsque les contributions atteignent l’objectif de campagne. Dans le cas contraire, aucun contributeur ne sera débité, ce qui les rassure quant à l’utilisation de leur argent.

Et il n’y a pas que les contributions financières… Les contributeurs peuvent également répondre à des besoins en expertise professionnelle ou de matériel qu’ils peuvent prêter ou donner.

C’est aussi grâce aux campagnes réussies que La Ruche peut se permettre, en grande partie, de financer ses opérations : 5 % du montant récolté est destiné à payer les frais de service.

Pourquoi choisir le sociofinancement ?

« Le financement participatif, c’est LA nouvelle solution pour bien réussir ses projets ! Le sociofinancement devient de plus en plus un incontournable : il permet, entre autres, de valider son idée, son produit ou son service ; de tester le marché ; de se faire connaître ; d’obtenir du financement ; et de réduire les risques des institutions prêteuses. », Stéphanie Blais, directrice La Ruche Montérégie.

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Le repreneuriat, porte de sortie et d’entrée à l’entrepreneuriat

Saviez-vous que lorsqu’un chef d’entreprise désire accélérer le moment de prendre sa retraite ou qu’un entrepreneur en herbe souhaite se rendre rapidement à l’étape de croissance de sa nouvelle entreprise, ils pourraient avoir recours à la même solution ?

Et cette réponse n’est autre que le repreneuriat, qui est, tout court, « la reprise ou le rachat d’une entreprise par une ou plusieurs personnes »[1]. Dans une perspective socioéconomique, le repreneuriat comporte l’entente entre un cédant et un repreneur qui s’engagent à assurer la pérennité d’une entreprise.

Dans ce sens, le cédant, celui qui vend son entreprise, transfère adéquatement sa propriété, y compris ses savoirs, son leadership et ses pouvoirs. De son côté, le repreneur, celui qui fait l’achat, s’assure de continuer les activités de la compagnie tout en restant cohérent avec son histoire, ses valeurs et la réalité changeante dans laquelle celle-ci s’insère.

La reprise peut être individuelle ou collective (dans ce dernier cas, le transfert se fait vers une coopérative ou un OBNL), et les acheteurs (ou la relève) peuvent être des acteurs internes, p. ex. des employés ; ou des acteurs externes, p. ex. des fournisseurs.

D’ailleurs, une portion des compagnies qui dynamisent le repreneuriat est issue du microcrédit entrepreneurial. Ce sont des entrepreneurs qui, grâce à l’appui reçu sous forme d’accompagnement de proximité, de soutien technique et de prêts communautaires de la part des 20 organismes, membres du réseau MicroEntreprendre, deviennent, plus tard, des cédants prêts à passer le flambeau.  

Le transfert d’entreprise au Québec

Au Québec, le chef de file du repreneuriat est le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ), qui accompagne, depuis 2015, autant les cédants que les repreneurs d’ici à bien mener ce processus requérant les conseils d’un expert en transfert d’entreprise qui agit comme un facilitateur neutre. Ce sont, jusqu’à présent, « 13 000 entrepreneurs et 4 000 entreprises [accompagnées,] totalisant 5,2 milliards de chiffre d’affaires ».

Chaque mois, en moyenne 200 inscriptions, dont environ 60 nouvelles entreprises à vendre, sont réalisées sur l’INDEX, une plateforme numérique réunissant tous les acteurs du repreneuriat : vendeurs, acheteurs et conseillers. D’ailleurs, l’un des principaux attraits de ce répertoire est son caractère confidentiel : les profils du dirigeant (cédant), de son entreprise et des repreneurs restent anonymes, jusqu’à ce qu’une mise en relation formelle soit effectuée par leur conseiller du CTEQ, qui fera signer préalablement une entente de confidentialité (NDA) aux parties intéressées.

Soutenu par le Gouvernement du Québec, le CTEQ propose actuellement un programme de subvention exclusif à ses clients, Accès Experts, qui permet d’obtenir un remboursement jusqu’à 50 % des frais reliés aux services d’un expert en transfert d’entreprise. De plus, grâce à l’appui du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, l’inscription sur le répertoire ainsi que l’accompagnement, entre autres, sont offerts aux cédants à un prix avantageux (forfait : vente d’entreprise).

Et pour tous ceux et celles qui envisagent sérieusement de s’impliquer dans un processus de transfert d’entreprise, le Sommet du repreneuriat qui sera célébré le 29 mars prochain à Montréal est un incontournable ! Réunissant la plus grande communauté repreneuriale d’ici, l’évènement abordera, lors des ateliers, des conférences et d’autres activités, la vente et l’achat d’une PME au Québec.

Comment se passe le processus de repreneuriat ?

Desjardins et le CTEQ ont défini les étapes d’un transfert d’entreprise que nous vous présentons en bref :

  1. Réflexion et évaluation : en plus de prendre la décision de céder son entreprise, le dirigeant doit réfléchir à ses objectifs pour lui et pour son entreprise, au moment où il désire faire le transfert, à ses besoins financiers, et ensuite doit, notamment, faire évaluer la valeur de sa compagnie et considérer les options de relève qui s’offrent à lui.
  2. Stratégie et plan de transfert : le cédant choisit la relève (individuelle ou collective/interne ou externe) et prépare un plan qui reflète la façon dont il veut faire le transfert, en tenant compte des questions comme les aspects humains, stratégiques et de gestion.
  3. Transaction financière : cette étape comprend, entre autres, la lettre d’intention, beaucoup plus formelle et plus précise que la lettre d’intérêt ; l’offre d’achat ; et le contrat d’achat/vente des actions ou des actifs.
  4. Transition vers une nouvelle vie : il s’agit d’une période charnière où chacune des parties assume son nouveau rôle ; la relève prend la direction de la compagnie et le cédant se retire progressivement afin de mettre en œuvre son plan financier pour la retraite.
Six (6) bonnes raisons pour faire appel à la reprise d’entreprise

Processus complexe, détaillé et souvent émotif, le transfert entrepreneurial représente des atouts certains, que ce soit…

Pour le cédant, qui peut :
    • Augmenter son patrimoine, tout en réduisant les risques ;
    • Faire la transition vers la retraite dans ses propres termes ;
    • Assurer la continuité de son travail.
Ou pour le repreneur, qui peut :
    • Limiter les risques comparativement au démarrage d’une entreprise ;
    • Se rendre plus rapidement à l’étape de croissance de l’entreprise en s’appuyant sur le savoir-faire, les ressources humaines en place, etc., ainsi que sur sa propre capacité à innover et/ou sur ses habiletés de gestion ;
    • Trouver plus facilement du financement puisque la compagnie a déjà fait ses preuves.
L’impact positif de la relève entrepreneuriale dans notre société

Aujourd’hui, le repreneuriat est essentiel à l’économie québécoise, car grand nombre de baby-boomers ayant fondé les petites et moyennes entreprises qui constituent la base de notre économie sont en train de partir à la retraite. C’est la relève, c’est-à-dire les entrepreneurs qui reprennent ces compagnies pour les amener au niveau suivant, qui permet d’assurer une certaine stabilité au système socioéconomique de la province.

Néanmoins, bien avant de se rendre à l’étape du transfert, il faut faire croître son entreprise jusqu’à ce qu’elle devienne attractive aux yeux de la relève, de ceux qui comprennent que « reprendre, c’est entreprendre ». Investir donc des efforts dès le démarrage de son entreprise pour peaufiner ses habilités en gestion, pour planifier de façon stratégique, pour instaurer les meilleures pratiques de son industrie… pour bien faire les choses, est non seulement sensé, mais nécessaire !

[1] https://ctequebec.com/definition-du-repreneuriat/

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Promotions commerciales, un atout pour son entreprise à savoir utiliser 

Les célébrations comme le temps des Fêtes sont des moments propices pour faire une promotion de ventes, ce qui est une façon de donner des arguments à notre client potentiel ou existant de faire un achat sans plus attendre. Ces raisons pour se procurer ce produit ou service maintenant plutôt que dans l’avenir doivent être suffisamment convaincantes et claires pour que le client puisse passer à l’action.

Les promotions sont aussi de bons accrocheurs pour attirer de nouveaux clients : ceux qui nous connaissaient déjà, mais qui n’avaient jamais testé nos produits/services, ou ceux qui n’avaient jamais entendu parler de notre entreprise, mais dont le besoin correspond à notre offre ponctuelle.

Les promotions sont particulièrement intéressantes lorsqu’il s’agit de produits ou de services adressés directement aux consommateurs (B2C). À l’heure actuelle, ces offres promotionnelles se font surtout en ligne (site Web, réseaux sociaux, publicités payantes, bannières, etc.) et sont souvent complétées par de la publicité offline, dépendamment de la nature des produits/services promus et de l’existence ou non d’une boutique physique.

Pourquoi faire une promotion de ventes ?

Plusieurs raisons existent pour se servir des offres promotionnelles, qui peuvent, d’ailleurs, être utiles dans les différents cycles de vie d’un produit allant du lancement au déclin, par exemple :

      • Faire connaitre ses produits ou ses services ;
      • Lancer un produit/service ;
      • Écouler un inventaire ;
      • Augmenter son chiffre d’affaires pendant une période déterminée ;
      • Attirer de nouveaux clients ;
      • Fidéliser ses clients existants ;
      • Positionner sa marque.
Comment faire une promotion commerciale ?

Il existe plusieurs types de promotions, la plupart basées sur le concept « stratégie de push marketing », qui consiste à pousser le produit ou le service vers le consommateur, c’est-à-dire qu’on met notre produit/service en évidence afin de le rapprocher de notre clientèle cible.

Voici les principales façons de créer vos spéciaux afin de pousser votre produit/service :

    • Les primes : le consommateur reçoit un cadeau ou une quantité supplémentaire du produit acheté. Entre autres, elles peuvent être des primes directes, soit reçues immédiatement après l’achat (par exemple, les cadeaux remis à la caisse dans les boutiques de produits cosmétiques) ; des primes différées, soit obtenues après plusieurs achats ou lors du prochain achat (telle que les promotions après 5 pizzas, la 6e est gratuite) ; une plus grande quantité de produits pour le même prix (3 boîtes de biscuits pour le prix de 2).
    • Les jeux-concours : basée sur notre tendance naturelle à aimer les jeux et les surprises, ce genre de promotion promet des gains aléatoires, tout en mobilisant les consommateurs à interagir avec la marque. Il peut s’agir d’un concours mettant à profit les connaissances ou les talents des participants ou des jeux axés sur le hasard (tirages, loteries). Comme dans le cas des primes, la technique des jeux-concours peut être directe ou différée.
    • L’échantillonnage : une petite quantité de produit (inférieure à l’unité de vente régulière) est offerte gratuitement au consommateur dans le but de lui faire découvrir le produit (ou service). Ces promotions sont présentées en forme d’échantillon (crème beauté p. ex.) ; dégustation (les produits agroalimentaires sont souvent introduits ainsi), d’essai (logiciel par abonnement ou cours de yoga en sont de bons exemples), et démonstration (fonctionnement d’un appareil électronique lors d’une foire).
    • La réduction de prix : il s’agit peut-être de l’une des stratégies de promotion de ventes ayant le plus de succès, que ce soient des coupons ; des bons de réduction ; un ensemble de produits, aussi connu comme offre groupée (p. ex., un kit de produits alimentaires qui se marient parfaitement).

Les stratégies de promotion de ventes les plus efficaces sont celles qui augmentent immédiatement et de façon évidente le pouvoir d’achat du client, on parle donc des rabais qui se font effectifs lors de l’achat et qui font sentir au consommateur qu’il garde de l’argent dans sa poche (p. ex. : 35 % de réduction sur le prix d’une robe).

Mais il ne suffit pas que cela soit un « bon » rabais, il faut encore que cela soit bel et bien perçu et ressenti par le client. De là, l’importance d’avoir un plan marketing qui, entre autres, nous permet de mieux connaitre notre persona marketing, nos objectifs, l’identité de notre marque et les canaux de communication à utiliser.

Les promotions peuvent-elles comporter des effets négatifs ?

Une offre promotionnelle « trop bonne » risque d’attirer plus de clients que ceux auxquels on s’attend, affectant ainsi, parfois dangereusement, la marge de profit de l’entreprise. La solution ? Mettre des « balises » pour éviter des ennuis.

Les célébrations sont donc idéales pour les offres promotionnelles, car elles ont, par définition, une durée limitée, de la même façon qu’on devrait restreindre les promotions commerciales dans le temps. En outre, on pourrait :

      • Limiter la quantité de marchandises, en l’indiquant clairement dans les pièces promotionnelles : « jusqu’à épuisement des stocks » ou « maximum de X produits par client » ;
      • Prioriser les produits ayant moins de roulement — peu connus ou avec moindre demande — ;
      • Se défaire des produits à renouveler ou en vue d’une fermeture (déstockage).

En plus de la profitabilité de sa compagnie, des rabais trop récurrents pourraient mettre à risque la réputation de la marque. Il est alors recommandé de planifier les promotions et ne pas en abuser afin de maintenir la valeur perçue de nos produits ou de nos services.

Que votre objectif soit de booster vos ventes, de faire connaitre vos produits/services ou d’écouler votre inventaire, vous avez maintenant des pistes pour réussir vos promotions des fêtes ou de Boxing Day. Pensez-y en établissant votre plan promotionnel pour la prochaine année !

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L’ABC de l’économie sociale ou de l’entrepreneuriat collectif

Les entreprises d’économie sociale jouent un rôle essentiel dans la santé économique et sociale de notre société. Entrevue avec l’expert Didier K. Muamba.

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Un été pour danser et se rafraichir

L’été est arrivé ! Enfin ! C’est non seulement l’occasion de ralentir un peu le rythme (si c’est possible selon son secteur d’activité), mais aussi de mettre en valeur les entreprises du FEMontérégie qui offrent des services ou des produits qui s’agencent bien avec les temps chauds et les enfants à la maison.

Nous avons donc invité deux des entrepreneurs soutenus par nos services de microcrédit entrepreneurial à échanger avec nous : Julie Roy, du studio de danse qui porte son nom, et Pablo Sanchez d’Inkalato.

La danse pour tous

Situé à Contrecœur et à Sorel-Tracy, le Studio de danse Julie Roy offre des camps de jour pendant l’été pour les 6 à 12 ans afin qu’ils puissent apprendre cet art, tout en s’amusant. Très populaires, les places se sont vite envolées cette année.

En plus des activités pour les enfants d’âge scolaire, cette entreprise familiale propose des services pour les jeunes et les adultes. Des cours de Pilates, d’Entraînement barre concept, de Yoga, de Zumba, et même des cours prénataux et postnataux afin de contribuer au maintien et à l’amélioration de la force musculaire, de la souplesse et de l’endurance.

La danse professionnelle

Étudiantes du Studio de danse Julie Roy en spectacle

Spécialisé en ballet, en jazz, en danse contemporaine et en hip-hop, le Studio présente deux volets : danse récréative et danse compétitive. Pour cette dernière, deux semaines de perfectionnement sont offertes. Elles s’adressent aux élèves qui souhaitent parfaire leur technique, ainsi que maîtriser la discipline, et qui ont pratiqué l’un des styles déjà mentionnés pendant :

Au moins 1 an pour le niveau novice ;

Au moins 3 ans pour le niveau intermédiaire — avancé.

Grâce à ce temps de préparation, les danseurs en ressortent prêts à joindre une des troupes de compétition ou le programme danse-élite.

Avec des places limitées, les inscriptions pour les semaines de perfectionnement (du 8 au 12 août et du 15 au 19 août) sont encore ouvertes. Des danseurs talentueux pourront progresser en pratiquant de 9 h à 16 h.

Aussi pour les amateurs

Si vous êtes un simple mortel avec l’envie de bouger au rythme de la musique, profitez des cours à la carte (drop-in) pendant le mois de juillet. Ce sont des classes divertissantes d’une heure présentant un nouveau thème chaque semaine.

 

Glaces de tradition : un peu d’histoire

Inspiré des glaces artisanales aux fruits appelées en espagnol « Helados de Paila » et fabriquées, pendant des siècles, par les indigènes Incas d’Équateur au sommet des plus hautes montagnes des Andes, Pablo Sanchez, entrepreneur originaire de ce pays, a eu l’idée d’offrir aux Québécois les saveurs exotiques des fruits tropicaux :

  • Mangue ;
  • Corossol ;
  • Tamarin ;
  • Ananas ;
  • Mûres des Andes ;
  • Goyave ;
  • Fruit de la passion ;
  • Fraise ;
  • Lulo/Naranjilla ;
  • Lucuma.
Créateur de desserts glacés

Possédant des études dans des domaines variés (la haute cuisine, l’administration hôtelière, le marketing et la comptabilité), Pablo, qui travaillait dans le secteur bancaire, s’est retrouvé à la maison pendant la pandémie. La nostalgie l’a poussé à recréer la recette familiale qui se servait d’un plat appelé le « Paila » pour la préparation de la glace. Tous ceux qui y goûtaient en demandaient plus et plus encore !

C’est ainsi que ces délicieux produits ont vu le jour. La recette originale a été alors modifiée pour vous offrir les desserts glacés Inkalato qui se vendent actuellement dans plusieurs commerces à Montréal et en Montérégie. En voici quelques caractéristiques :

  • Saveurs naturelles ;
  • Fruits exotiques d’Amérique ajoutant une importante valeur nutritionnelle (40 % du dessert)​​​ ;
  • Sans additifs, sans colorants ou agents de conservation ;
  • ​Végétaliens et sans OGM ;
  • Sans les 9 principaux allergènes (lait, œufs, arachides, noix, crustacés, sésame, moutarde, soya et sulfites).  

 

Que ce soit pour gâter vos enfants en vacances ou pour que vous profitiez de la saison estivale, un dessert santé et rafraichissant Inkalato pourrait bien tomber après un cours de danse stimulant chez le Studio de Julie Roy. Pourquoi pas ?

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