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L’art de bien gérer son crédit : 5 gestes à ne pas manquer

Tout le monde a entendu dire, au moins une fois, qu’une bonne cote de crédit peut faire la différence entre la réalisation ou l’abandon de ses projets. Mais savez-vous ce que c’est ? Au FEMontérégie, nous avons décidé de faire un survol sur le sujet, question de rafraîchir ces principes d’une grande utilité pour les entrepreneurs et les travailleurs autonomes, chercheurs en soi de leur autonomie financière.  

La cote de crédit est souvent aussi connue comme pointage de crédit, néanmoins, il y a une distinction entre ces deux termes : « Les cotes sont de 1 à 9 et cela qualifie la façon dont nous payons chacun des comptes, par exemple, si nous payons quelques jours en avance, nous avons 1, si nous payons avec 30 jours de retard, nous aurons une cote 2… et 9, c’est quand il y a une agence de recouvrement ou bien s’il y avait un jugement à appliquer sur cette dette », nous a expliqué Hélène Hétu de l’ACEF (Association Coopérative d’Économie Familiale) Rive-Sud de Montréal, située à Longueuil, avec qui nous avons discuté du sujet.  

Quant au pointage de crédit, c’est ce chiffre allant de 300 à 900 qui indique si vous gérez bien ou mal vos dettes. D’ailleurs, ce chiffre est toujours demandé par notre organisme aux entrepreneurs qui désirent accéder à un prêt d’honneur — accordé à la personne — pour aller de l’avant avec leur projet d’entreprise. Puisque nous sommes là pour épauler une clientèle qui se voit refuser des prêts par le système de crédit traditionnel, nous n’exigeons pas un bon pointage, mais regardons plutôt plusieurs facteurs, y compris la viabilité du projet.  

Les bases

Ce pointage est inscrit dans votre dossier de crédit, géré au Canada par les agences d’évaluation du crédit Equifax et TransUnion, et sert aux prêteurs comme indicateur du risque que vous représentez en matière de crédit. Si votre pointage est haut, vous représentez un risque faible, et au contraire, si votre pointage est faible, vous représentez un risque élevé. Ce chiffre est donc pris en compte, entre autres, pour établir votre limite de crédit, votre taux d’intérêt, et même pour vous louer un logement ou vous embaucher. 

Les bons gestes de la gestion de vos dettes 
    • Payez à 100 % le solde avant la date d’échéance, vous avez habituellement 21 jours pour payer sans que cela entraîne des intérêts. Si vous ne pouvez pas payer la totalité de votre solde, faites le paiement minimal avant la date indiquée (dans les 30 jours). Si un paiement minimal n’est pas possible, appelez l’émetteur de crédit pour arriver à une entente. 
    • Gardez l’utilisation de votre crédit disponible en deçà de 35 %, ce qui démontre que vous ne vivez pas au-dessus de vos moyens. Par exemple, si vous avez une limite de 8 000 $ sur vos cartes de crédit et une marge de crédit de 15 000 $, votre crédit total disponible est de 23 000 $. Vous ne devriez donc pas dépenser plus de 8 050 $ (certains disent qu’il est envisageable d’aller jusqu’à 40 % au besoin, ça serait 9 200 $ dans ce cas). 
    • Demandez du crédit seulement lorsqu’il est nécessaire. Chaque fois que vous faites une demande de crédit, cela apparait dans votre dossier de crédit, ce qui affecte votre pointage négativement. Si vous faites trop de demandes durant une courte période, cela donne l’impression que vous cherchez désespérément un prêt. Cependant, si vous magasinez pour un prêt hypothécaire ou un prêt automobile, vous gagneriez à le faire pendant un laps de temps de 1 à 2 semaines, puisque cela pourrait être pris comme une seule interrogation, nom aussi donné aux vérifications de crédit.  
    • Diversifiez vos crédits. Avoir plusieurs types des crédits est avantageux pour votre pointage. Sachez qu’avoir plusieurs cartes de crédit compte comme un seul type de crédit. Si vous avez, par exemple, une marge de crédit, une carte de crédit, ainsi qu’un prêt automobile (tous payés à temps évidemment), cela aide à faire monter le fameux chiffre. Chose curieuse, les comptes avec vos fournisseurs de télécommunications sont aussi pris en considération. 
    • Restez autant que possible avec les mêmes fournisseurs. Cet aspect n’a pas une incidence directe sur votre pointage, mais cela prouve que vous êtes une personne stable et rassure les créanciers potentiels quant à votre fiabilité. 

La consultante budgétaire de l’ACEF Rive-Sud de Montréal conseille de vivre en dessous de ses moyens, c’est-à-dire qu’on mettra au moins 10 % de son revenu de côté (épargne). Pour en arriver là, il est essentiel d’établir un budget et d’en faire un réaménagement périodique afin d’enlever les dépenses superflues. « Le budget, c’est la base de notre vie financière. » 

Pour savoir où vous en êtes, demandez votre dossier de crédit auprès d’Equifax ou de TransUnion, et ce au moins une fois chaque année. Notez que cette interrogation n’aura pas d’impact sur votre pointage, et cela vous donnera l’occasion de corriger des erreurs ou même de déceler des fraudes. Les demandes par la poste sont entièrement gratuites. Il est aussi possible d’en faire la demande sur Internet moyennant des frais, mais il faut faire attention aux abonnements cachés ! « Souvent, des personnes nous rapportent avoir simplement demandé leur dossier de crédit par Internet et oups, sur leur carte de crédit des frais mensuels sont chargés, car, sans le savoir, ils ont pris un abonnement ! », a précisé Hélène Hétu. 

En somme, bien gérer sa cote de crédit est un art qui peut s’apprendre. Il s’agit, premièrement, de connaitre les bonnes techniques (les gestes de base ont été décrits ci-dessus), et, deuxièmement, d’être organisé et persévérant comme ces artistes qui s’exigent de travailler quotidiennement, laissant derrière le mythe de la muse, tout en accueillant la discipline. 

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Retrouver l’équilibre budgétaire : les 2 astuces clés de Barbara Demers*

Si vous êtes parmi ceux qui ont trop dépensé pendant les vacances d’été et pour la rentrée, vous vous demandez peut-être comment vous en sortir dans ce contexte d’inflation et de quelle façon faire face aux dépenses de fin d’année qui s’approchent. Barbara Demers, fondatrice & spécialiste en bien-être financier de l’Académie de finances personnelles, nous livre ici 2 de ses astuces incontournables pour retrouver l’équilibre budgétaire.

 

1. Faire un budget

Pour maitriser ses finances personnelles, il n’y a rien de plus important que de connaitre son budget. On y met toutes nos dépenses, tout ce qu’on paie afin de déterminer notre coût de vie : le loyer, les assurances, le téléphone, les abonnements, l’épicerie, etc. « Quand c’est juste dans notre tête, on devient mêlé à un moment donné ; quand on l’écrit noir sur blanc, cela devient facile d’identifier nos besoins. »

Ramasser ses factures

Pour des dépenses comme l’épicerie, l’essence et les restaurants, on a rarement le vrai chiffre en tête, et la seule façon de savoir combien cela nous coûte réellement est de ramasser ses factures. Par exemple :

    • On fait l’épicerie aux deux semaines et l’on prévoit qu’à chaque fois cela va nous coûter un montant déterminé. Néanmoins, entre ces deux moments on y retourne pour acheter des choses qui manquent (et qui coûtent beaucoup moins). Les gens ont tendance à ne pas ajouter de petites factures comme celles-ci au total d’épicerie dans leur budget mensuel. Si cela arrive fréquemment, il faudrait alors l’inclure.
    • Pour les restaurants, on prévoit qu’on va payer une certaine somme, mais on oublie souvent de comptabiliser des frais additionnels tels que le café ou le pourboire, on sous-estime ainsi les coûts que cela entraine.
    • On fait des achats dans des magasins de « bas prix » et l’on met dans son panier des choses qui ne sont pas essentielles, mais qui répondent à une envie momentanée. On devrait, cependant, se questionner : en ai-je vraiment besoin ? « L’une de mes clientes se rendait toutes les semaines chez Dollarama avec son garçon de 8 ans et lui offrait de petits jouets lors de chaque visite. Après avoir ramassé ses factures, elle a réalisé qu’elle y dépensait environ 40 $ par semaine. Elle en a parlé donc avec son garçon en lui proposant de prendre seulement les jouets avec lesquels il allait jouer au moins trois jours. Ainsi, elle a commencé à sauver autour de 35 $ par semaine. » Plus de 1 800 $ par année !

En bref, « c’est très puissant de ramasser ses factures et de s’observer en tant que consommateur », on découvre le vrai chiffre, ce qui nous permet de planifier nos dépenses sur une base réaliste. Cela favorise aussi la prise de décisions : soit on intègre la dépense dans notre budget avec son coût réel, soit on la diminue ou on l’élimine.

 

2. Être proactif au lieu de réactif

Il y a des dépenses occasionnelles comme la rentrée scolaire ou les fêtes de fin d’année qui se répètent d’année en année. En sachant que ces évènements s’approchent et qu’on devra débourser de l’argent, il faudrait estimer à l’avance combien cela va nous coûter pour déterminer comment ramasser cette somme-là.

Par exemple, pour Noël, on envisage d’acheter des cadeaux, de recevoir des gens, de louer un chalet… Quand les fêtes arriveront, on pourrait avoir l’argent pour tout payer et éviter le stress financier causé, entre autres, par une utilisation peu judicieuse de la carte de crédit (lorsqu’on ne peut pas payer le solde à 100 % avant la date d’échéance). Dès l’automne, on pourrait penser aux vacances de l’été prochain et prévoir combien d’argent mettre de côté par mois. 

Comment mettre l’argent de côté ?

Il y a essentiellement deux façons de le faire, la première consiste à retirer, chaque semaine ou chaque mois, le montant prévu de son compte bancaire, le placer dans une enveloppe, puis le cacher dans un tiroir. La deuxième, c’est d’avoir un compte bancaire destiné uniquement à cette épargne et de transférer périodiquement le montant prévu. Dans les deux cas, il faudrait ne plus toucher l’argent jusqu’à ce que la dépense occasionnelle arrive.

La meilleure méthode dépendra des préférences de chaque personne et ce qui fonctionne bien pour elle : pour certains, avoir de l’argent dans un compte est synonyme de ressources disponibles à dépenser ; pour d’autres, il n’est pas question de manipuler de l’argent comptant et ils privilégient l’accumulation d’intérêts sur le capital. Quelle que soit la formule choisie pour mettre l’argent de côté, le but serait de payer le plus possible avec son argent sans recourir au crédit.

Voilà donc l’essentiel pour prendre le contrôle de ses finances : connaitre notre coût de vie et épargner pour nos besoins futurs, en évitant le surendettement.

*Après avoir travaillé plus de 20 ans dans les milieux financiers, Barbara Demers s’est donné pour mission, en 2015, d’aider les gens à améliorer leurs finances. C’est ainsi qu’elle a fondé en 2018 l’Académie des finances personnelles dont les formations et les services de coaching transforment les vies financières de nombreux Québécois.
 
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Comment gérer son stress financier après les fêtes ?

Période magique de partage en famille, décembre est synonyme de célébrations, de cadeaux, de repas spéciaux et de vacances. Et célébrer, ça coûte de l’argent ! En janvier, on doit faire un retour à la réalité qui injecte à la plupart des gens une bonne dose de stress, car, même si ces dépenses reviennent chaque année, beaucoup ne les prévoient pas.

Pour y réfléchir, nous avons invité Barbara Demers, de L’Académie des finances personnelles, à coécrire ce billet de blogue dont le but est de vous donner, cher entrepreneur ou travailleur autonome, des pistes pour débuter la nouvelle année du bon pied et gérer, voire réduire, les préoccupations que le premier mois de l’année apporte.

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