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Categoría: VIDA DE EMPRESARIO

José et Cruzelith
VIDA DE EMPRESARIO

En couple et en affaires : Pâtisserie & Boulangerie Cake Bakery Bro

Dans le monde de l’entrepreneuriat, il y a ceux qui sont des partenaires autant dans leur vie personnelle que dans leur vie professionnelle, soit des entrepreneurs qui font face au double défi de faire grandir leur compagnie et leur couple. Pour continuer avec ce sujet, nous nous sommes entretenus avec deux de nos entrepreneurs du Fonds d’Emprunt Montérégie. Ils illustrent la tendance en hausse des couples en affaires, qui se voit reflétée dans notre clientèle.

Rafael & Cruzelith: douceurs et soutien

José Rafel Sivira et Cruzelith Correa ont entrepris, en pleine pandémie, l’aventure de la création de leur compagnie. En couple depuis de nombreuses années, ils n’ont peur de rien lorsqu’ils sont ensemble ! Pour eux, il n’y a pas un meilleur moteur pour avancer que le soutien mutuel qu’ils s’apportent.

Originaires du Vénézuéla, ils exerçaient comme dentistes dans leur propre cabinet professionnel avant d’immigrer au Québec. Dans leur terre d’accueil, ils ont décidé de suivre la passion de Rafael, qui possédait déjà des études comme chef boulanger-pâtissier, en cofondant Cake Bakery Bro, située à Saint-Hubert.

Le couple a choisi ainsi de croire à ce nouveau projet, et d’y mettre à profit leur compatibilité pour travailler ensemble. Cruzelith a appris les rouages du métier de boulanger à côté de son mari et de son beau-frère, qui s’est joint à l’équipe rapidement, et aujourd’hui, elle agit comme cheffe de production au sein de l’entreprise familiale. À son rôle de créateur des délices à saveur latino-américaine, Rafael ajoute certaines tâches liées à la gestion et au marketing.

Une cuisine authentique, une clientèle diversifiée

Bâtonnets au fromage avec goyave, empanadas (au bœuf, au poulet ou au fromage et au jambon), gâteau 3 leches (laits)… ces produits faits avec des ingrédients québécois de qualité et avec une saveur 100 % latino ont su conquérir une clientèle diversifiée.

En plus des Latino-Américains, ce sont les communautés arabe, chinoise, haïtienne et, bien sûr, québécoise qui se sont laissé séduire par l’authenticité de la cuisine vénézuélienne et par les créations adaptées aux goûts d’ici, telles que les « tequeños » au chocolat ou les Teque-Poutine. Pour ce couple, la meilleure récompense est de voir l’expression des gens lorsqu’ils découvrent avec satisfaction les délices de leur terre natale et de les entendre dire « c’est vraiment bon ! ».

Présents dans plusieurs épiceries de Montréal et de la Rive-Sud, ils ont récemment lancé une gamme de produits congelés afin de permettre aux consommateurs de se délecter avec leurs créations artisanales de boulangerie dans le confort de leur maison.

Quand la difficulté est synonyme d’union

Malgré les défis propres à l’entrepreneuriat, Rafael et Cruzelith ont trouvé rassurante l’idée de prendre ce risque à deux, peu importe si cela signifiait de mettre tous les œufs dans le même panier. Le travail très actif du matin au soir et de lundi au samedi, caractéristique du domaine agroalimentaire, a eu certainement un impact dans la vie familiale. Pour le couple « réussir à avoir des horaires clairs a été le plus difficile », mais conscients de l’importance d’être là pour leur fille de 10 ans, ils s’obligent sans cesse à se fixer des limites pour que la vie professionnelle n’emporte pas la vie familiale.

Pour prendre soin de leur vie de couple, les dirigeants de Cake Bakery Bro ont organisé leurs horaires de sorte qu’ils puissent avoir, au moins une fois par semaine, un petit répit l’un de l’autre, question de laisser l’air entrer et d’avoir ensuite envie de revoir leur douce moitié.

Nous le savons tous, amour et complicité ne sont pas toujours suffisants. C’est pourquoi Rafael et Cruzelith y rajoutent la poursuite des objectifs communs, le bonheur de partager et l’humour pour alléger les nombreux défis du quotidien. Une recette qui a fait heureusement ses preuves pendant les périodes difficiles d’où ils sont sortis plus unis et fortifiés.

Sophia et Marc David N&C1
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En couple et en affaires : Pâtisserie Noisette & Chocolat

Des amoureux et des partenaires d’affaires… Voilà le double rôle que de plus en plus de couples choisissent de jouer. Pour certains, il serait cependant inconcevable de passer toute la journée à travailler à côté de sa douce moitié, car ce temps « en trop » risquerait de l’aigrir. Mais pour ceux qui se décident à faire ce saut à deux, malgré les défis du quotidien qui mettent à l’épreuve la solidité de leur relation, les récompenses sont nombreuses.

Au FEMontérégie, nous soutenons de près plusieurs duos d’entrepreneurs : ils bénéficient non seulement du microcrédit entrepreneurial et d’aide financière supplémentaire, mais aussi des conseils opportuns de la part de nos conseillers. Nous avons discuté avec Sophia Najem & Marc-David Jean de la pâtisserie Noisette & Chocolat sur leur vécu en tant que couple en affaires.

Une complémentarité gagnante

Marchant déjà main dans la main au début de la vingtaine et aujourd’hui parents d’une nouveau-née, Sophia et Marc-David sont toujours aussi amoureux l’un de l’autre. La confiance mutuelle et la connaissance profonde des défauts et des qualités de chacun les ont convaincus de construire leur compagnie ensemble. C’est ainsi que Noisette & Chocolat, reconnue par ses délicieux cupcakes et ses superbes gâteaux personnalisés, a ouvert ses portes en novembre 2021 à Longueuil.

La passion de Sophia pour la pâtisserie et l’esprit entrepreneurial de Marc-David sont à la base de ce partenariat dont le but est clair, « que le client soit content ! ». Ils investissent donc leurs acquis : elle, en tant que cheffe pâtissière, sa formation professionnelle en pâtisserie et une dizaine d’années d’expérience dans le domaine de la restauration, notamment comme décoratrice de gâteaux, superviseure et gérante ; lui, ses études en entrepreneuriat, sa polyvalence, et sa capacité à apprendre rapidement et à innover.

C’est Sophia, d’ailleurs, qui lui a appris le métier : « Pour moi, c’est un avantage de venir de deux milieux différents. Les idées de Marc me font réfléchir sur de nouvelles façons de créer et de développer des produits classiques », ajoute Sophia qui réussit, avec fréquence, à épater ses clients.

Réussir ensemble ou échouer ensemble

L’entraide, les objectifs communs, et, surtout, la capacité à s’adapter rapidement, voilà les clés du succès pour ce jeune couple dont la vie a complètement changé : « Quand on travaillait pour quelqu’un d’autre, on avait une vie, par exemple, vendredi après 17 h. L’entrepreneuriat n’est pas du tout la même chose, c’est notre propre business… il y a des gens qui attendent après toi, de l’argent et du temps investis. À la fin, tous les efforts sont pour Nous, pas pour elle ou pour moi individuellement, mais pour qu’on soit bien comme famille », commente Marc-David.

Et tous ces efforts ont des conséquences tangibles sur la vie de couple, « on a moins de temps ensemble, même si l’on se voit tout le temps. Nous cherchons l’équilibre, mais la balance, elle pèse souvent dans un bord… C’est un travail constant ».

Pour les cofondateurs de Noisette & Chocolat, la force de travailler en couple vient aussi d’une communication directe et honnête ; une ouverture qui permet d’éviter des blocages et de trouver de solutions de façon efficace.

Malgré les défis et les longues journées, ces partenaires de vie n’ont jamais regretté leur décision de se lancer en affaires à deux. Tout le contraire, compter sur leur douce moitié qui prend la relève lorsque l’autre est affaiblie est source de motivation et de persévérance.

Et les résultats, ils sont aussi tangibles… Vous n’avez qu’à visiter leur boutique. Prenez un moment pour vous assoir sur la terrasse, siroter un café et vous sucrer le bec !  

l’art de réseauter
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Créer des relations significatives à l’intérieur de son réseau d’affaires

Qui dit fin d’année, dit rencontres ! Heureusement, depuis quelques mois, beaucoup profitent des évènements en présentiel pour sortir de l’isolement et reprendre contact avec les autres.

Partager avec autrui est un besoin qui n’est pas exclusif à la vie personnelle, il est également présent dans la vie professionnelle, spécialement lorsqu’on parle d’entrepreneuriat.

Se créer un réseau professionnel

Les relations sont importantes pour faire avancer ses affaires : que ce soit créer de nouvelles relations ou fortifier celles déjà existantes, elles s’avèrent incontournables pour maintenir son entreprise dynamique et vivante.

En milieu d’affaires, nous parlons de réseautage (networking), l’art de bien mélanger son savoir-être et son savoir-faire et de le présenter au monde d’une façon agréable et authentique lors des :

    • 5 à 7 ;
    • Soupers tournants ;
    • Déjeuners d’affaires ;
    • Partys de Noël…

Toutes les occasions sont bonnes pour s’entrainer à ce partage qui met à l’épreuve les personnalités réservées et qui nous oblige à sortir de notre zone de confort… encore plus si l’on est en télétravail !

N’oublions pas qu’en plus du réseautage informel, il y a aussi le réseautage formel (conférences, congrès, séminaires, entre autres) et le réseautage sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter, etc.). 

Fortifier son réseau d’affaires

Mais rencontrer une personne face à face n’est pas assez… ce n’est que le deuxième pas. Le premier étant celui de bien vous connaitre (qui vous êtes, quels sont vos objectifs, quelle est la mission de votre entreprise) de façon à pouvoir vous présenter avec clarté et précision.

Éviter la vente agressive et focaliser vos efforts à établir des liens personnels grâce à une attitude d’écoute vous donnera plus de chances de succès.

Le troisième pas est de faire des suivis rapidement après l’évènement de réseautage : un courriel, un appel, un message sur LinkedIn… De cette façon, vos efforts ne seront pas perdus.

Ensuite, continuez à relancer ces relations périodiquement. Pour ce faire, utilisez votre intuition et assurez-vous qu’il y a un intérêt mutuel de maintenir le contact.   

Au-delà des affaires, l’humain

Avec constance et avec le temps, certaines relations professionnelles peuvent devenir plus significatives. Pour réussir à atteindre ce niveau de profondeur et de qualité dans vos relations professionnelles qui se transforment ainsi naturellement en relations sociales et personnelles, il faut partir de ce qu’on peut faire pour l’autre au lieu de mettre l’accent sur ce que l’autre peut faire pour nous.

Bien sûr, ce « bénéfice » doit aller dans les deux sens. Chacun peut donc, dans un cadre équilibré et sain, profiter de ce que l’autre a de plus positif à partager. Par exemple :

      • Talents ;
      • Connaissances ;
      • Expérience ;
      • Soutien ;
      • Écoute ;
      • Réseau de contacts.

Il ne s’agit pas nécessairement d’un client potentiel, même si le premier instinct est de se tourner vers ceux-ci. Il pourrait s’agir aussi de…

    • Quelqu’un qui travaille dans un secteur relié à notre activité et qui peut ouvrir nos yeux à de nouvelles opportunités ;
    • Un concurrent qui se transforme en vrai partenaire ; ou
    • Un conseiller qui prodigue des conseils précieux pour soi et pour son entreprise et qui devient ami et confident.
Comment identifier une relation d’affaires significative ?
      • Elle perdure ;
      • Elle vous apporte toujours quelque chose de positif ;
      • Elle vous fait sentir bien avec vous-même ;
      • Vous vous sentez à l’aise de partager des informations personnelles qui touchent à votre vie professionnelle ;
      • Vous entrez en contact de façon naturelle, parfois juste pour le plaisir d’échanger ;
      • Il existe un lien de confiance fort qui vous permet d’être honnête.

Qui sait ? La personne que vous venez de côtoyer lors d’un évènement d’affaires de fin d’année ou du dernier party des Fêtes pourrait être cruciale dans votre vie ou dans l’avenir de votre compagnie, il faut juste oser la connaitre sans hâte et avec ouverture.

Colleguès au bureau
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Rentrée : 4 astuces pour un retour au travail réussi

Cela fait deux semaines depuis la rentrée… Et certains sentent déjà une baisse de moral ou une petite déprime. Cela vous dit quelque chose ? C’est que ce changement de rythme — quand on passe des vacances au bureau — affecte bien des gens, qu’ils adorent ou non leur boulot ; qu’ils soient employés, travailleurs autonomes ou entrepreneurs.

Entre autres, la routine modifiée, des objectifs trop ambitieux et le manque de temps pour soi-même perturbent ce retour au travail après l’été. Mais il y a toujours une façon de le faire en douceur. Voici 4 conseils pour vous aider dans cette période d’adaptation qui survient chaque année :

  1. Donnez-vous votre place : pour mitiger l’impact que le stress de la nouvelle quotidienneté apporte, rien de mieux que de se gâter ! Séparez du temps pour vous dans votre horaire, même s’il ne s’agit que de quelques minutes ici et là. Pendant ces petites pauses où vous accordez de microvacances à votre cerveau, vous pourriez :
      • Marcher dehors pour profiter des jours ensoleillés (d’ailleurs, la météo s’annonce particulièrement douce cet automne !)
      • Faire de l’exercice (des étirements ou un peu de yoga suffisent pour maintenir une meilleure posture et avoir plus d’énergie) ;
      • Pratiquer une respiration abdominale profonde afin de stimuler le nerf vague qui gère le système parasympathique, soit la fonction « repos et digestion », et qui nous permet de nous calmer et de réduire le stress (vous trouverez sur Internet différentes techniques avec des tutoriels) ;
      • Méditer — assis ou couché avec les yeux fermés — pour vivre le moment présent (en écoutant, par exemple, des méditations guidées de pleine conscience aussi courtes que 3 minutes sur YouTube ou des pistes de musique tibétaine, amérindienne ou celtique).
  1. Organisez-vous en fonction de vos priorités : lorsque les tâches se sont accumulées et qu’elles s’entassent considérablement, il est difficile d’y voir clair. Prenez le taureau par les cornes en faisant le tri ! Parmi d’autres options intéressantes, nous vous proposons les deux techniques suivantes :
      • Différenciez les tâches urgentes (celles qui ne peuvent pas attendre) des tâches importantes (celles qui sont essentielles pour l’accomplissement de vos objectifs) à l’aide de la matrice d’Eisenhower, un outil qui vous aidera à les classer pour mieux gérer votre temps. Restez à l’affût de notre prochaine capsule vidéo de proximité : Eric Gosselin, notre directeur au FEM, en parlera et donnera des exemples précis pour profiter de cette approche.
      • Mettez en pratique votre capacité à demeurer focalisé, dans le moment présent, tout en privilégiant la réalisation d’un devoir unique au lieu d’exécuter plusieurs tâches simultanément. La technique Pomodoro consiste, en résumé, à se dédier à une seule activité, sans interruptions ni distractions, pendant 25 minutes, et à faire une pause de 5 minutes pour ensuite continuer le travail. Au bout de 4 sessions de 25 minutes, vous prenez 20 ou 30 minutes pour vous reposer, recharger votre énergie et favoriser une meilleure concentration. Cliquez ici pour plus des détails sur cette technique qui améliore la productivité et qui peut être adaptée selon ses préférences.
  1. Gérez les imprévus : suivant l’entropie, selon laquelle tout système fermé tend naturellement vers le désordre (ou devient moins organisé/structuré), nous sommes voués aux « imprévus ». Si l’on croit à la théorie qui dit que la seule façon de « contrer » cette loi de la nature est de fournir de l’énergie et d’ajouter de l’information, pourquoi ne pas incorporer cette formule (efforts + informations) dans notre rôle de leader de petite entreprise ? Par exemple…

 

      • En suivant de près l’évolution de vos projets, pour y mettre plus d’efforts (stratégies, actions ou d’autres ressources) sur ce qui ne semble pas avancer ;
      • En restant à l’affût des tendances de votre secteur d’activité et de l’économie afin de prendre les bonnes décisions au bon moment (de ce fait, vous pourriez même saisir une opportunité d’affaires avant vos compétiteurs) ;
      • En étant flexible comme gestionnaire et comme entreprise (cela demande l’effort de travailler sur vous-même et sur vos capacités d’adaptation et d’improvisation, ainsi que sur vos méthodes de travail qui devraient être définies pour maximiser la productivité, mais assez souples pour réagir vite et faire face aux imprévus).
  1. Appuyez-vous sur votre réseau : « Un peu d’aide fait grand bien. » Ne restez pas tout seul dans votre coin, comptez sur d’autres personnes qui peuvent comprendre votre vécu et votre ressenti. Ainsi, pour parler de ce malaise qui s’installe parfois à l’arrivée de l’automne, ou des défis que vous expérimentez, vous pourriez vous adresser à :
      • Un conseiller entrepreneurial de confiance (au Fonds d’Emprunt Montérégie, vous avez toujours accès au service accompagnement de proximité. Nos conseillers sont à l’écoute et heureux de vous soutenir dans la recherche de solutions adaptées à votre réalité) ;
      • Vos associés ou collaborateurs les plus proches (ne sous-estimez jamais l’importance de votre équipe. Bien s’entourer n’est pas seulement une question de compétences, mais aussi de savoir-être. Une équipe en synergie reste motivée et avance plus rapidement) ;
      • D’autres gestionnaires ayant un niveau de responsabilité similaire au vôtre : discuter avec des personnes qui vivent une expérience semblable à la vôtre peut vous aider à voir les choses d’un point de vue complètement différent. Un groupe de codéveloppement serait l’exemple parfait (un petit groupe de pairs pour s’épauler les uns les autres et réfléchir ensemble en toute confidentialité). Êtes-vous déjà au courant de notre formation CoachingOurselves qui débutera la première semaine d’octobre ? Il est encore temps de vous y inscrire.

  

En bref, vous avez à portée de main les ressources nécessaires pour faire face aux différents défis de la vie d’entrepreneur, y compris ceux liés aux changements de saisons. Tout commence pour un geste de gentillesse : avoir le réflexe de s’écouter et de s’aider soi-même en tant qu’individu. 

Femme d’affaires en questionnement
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Journal estival d’une entrepreneure en questionnement*

*Ce texte a été écrit par l’une de nos entrepreneures du FEM, qui a voulu garder l’anonymat. Elle souhaitait partager son ressenti avec d’autres entrepreneures et entrepreneurs qui pourraient vivre aussi avec une certaine anxiété ce changement de rythme qui vient avec l’été et se poursuit avec l’arrivée de l’automne.

 

Je suis une femme portant plusieurs manteaux. Ceux de mère, conjointe, professionnelle et entrepreneure. Ce dernier me couvre parfois confortablement, m’inspire ; d’autres fois, il m’étouffe, me fatigue ; ou encore, ce manteau semble revêtu à l’intérieur d’un tissu froid, peu accueillant. La transition entre l’été et l’automne, voilà ce qui parait facile et naturel, mais qui s’avère, chaque année, un défi de taille ! Pour l’illustrer, laissez-moi me raconter…

C’est l’été, enfin ! Les enfants ont fini l’année scolaire et sont à la maison. Le plus petit s’en va au camp de jour pour quatre semaines. Hourra ! J’ai eu la place ! Il est content, il pratiquera le sport qu’il voulait. Par contre, mon adolescent reste, comme toujours, accroché à son cellulaire, enfermé dans sa chambre, malgré les rayons de soleil qui se faufilent parmi les rideaux et ma voix qui l’anime à sortir faire une marche ou à partager avec ses amis.

Dehors, les piscines sont ouvertes, la verdure règne et les gens sourient plus souvent. Dans mon bureau, mes cahiers sont remplis des notes, les notifications des courriels retentissent sans arrêt et il y a un tas de travail à faire. Je me sens presque prise au dépourvu par ces beaux temps. J’ai l’impression que je n’ai pas fait assez pendant l’hiver ni le printemps. Et ce, même si j’en ai fait beaucoup !

Je me dis que je vais profiter pleinement de ces semaines où mon garçon sera occupé. Je m’organise, je prépare ses lunchs à l’avance, je dresse ma liste de priorités, puis je me dis qu’au pire, en juillet, je donnerai 110 % de mon énergie au boulot et lorsqu’il sera à la maison, je travaillerai au ralenti, avec l’appui de mon conjoint et associé, qui fera de même.

Ça débute bien, comme prévu. Or, quelques jours après, la COVID-19 s’installe chez nous sans s’annoncer. Gracieuseté du camp de jour ! Le tristement célèbre virus fait le tour de la maison : on a tous des symptômes plus ou moins dérangeants, rien de grave heureusement. Moi, la dernière à me rétablir avec une toux et une fatigue qui durent des semaines.

Je travaille quand même doucement. J’avance, mais la concentration me manque, mon énergie s’évapore ; j’ai grandement besoin d’un repos !

Je me questionne même sur ma vie d’entrepreneure… Est-ce que c’est sensé ? Ai-je visé trop loin ? Pourrais-je un jour avoir un vrai équilibre ? Devrais-je changer de carrière ? Quelque chose de moins angoissant ? Mais je sais bien que le stress vient de moi, et pas nécessairement de mon job. C’est plutôt ma façon d’être… je parle de ce sens de responsabilité qui me fait sentir très, mais très mal à l’aise quand je dois revoir un échéancier ; ce trou dans la poitrine quand je crois que le rendu final n’est peut-être pas à la hauteur.

Je parle de cette pression qu’on éprouve sur ses épaules lorsqu’on est à la tête d’une jeune entreprise et qu’on manque des collaborateurs avec le bon profil. On se retrouve à être le seul à pouvoir livrer un produit avec la qualité que son client espère. Au mépris de cet engagement qui affecte ma sérénité, la fatigue accumulée l’emporte sur le To-Do List.

Pour m’évader, rien de mieux que regarder la dernière saison de Stranger Things qui m’attend sur Netflix. Je ne veux que lire ces bouquins qui patientent sur ma Kindle et apprendre davantage sur ces autres sujets qui me passionnent et qui n’ont rien à voir avec mon métier. J’ai le goût de préparer un beau souper pour ma famille, faire une promenade parmi les arbres, et méditer. Ce que je ne veux pas faire maintenant, ou plutôt, ce que je suis incapable de faire, c’est de travailler… Même si ça m’arrive de faire plusieurs fois mes tâches dans ma tête (ça semble si facile, mais mon corps ne suit pas).

J’avoue me sentir un peu coupable, c’est mon conjoint qui ne laisse pas couler le bateau, quel soulagement ! Des questions me hantent… Devrais-je carrément jeter l’éponge ? Me chercher un boulot ? En tout cas, ça serait le bon moment, il y en a plein d’offres. Sauf que je n’ai pas l’ADN d’employée… Ou changer de carrière ? Oh oh ! Ça a l’air d’une crise de la quarantaine. Je respire, pis je me dis de faire taire ces questionnements. Je pense à ceux qui ne peuvent pas s’arrêter, car ils ont un magasin ou un restaurant. Wow ! La résistance, quoi !

Moi, ça me prend absolument une belle sortie en famille, un changement de décor. On écarte l’option de voyager à l’extérieur, trop dispendieuse pour notre budget ! On se dit de rester positifs, de faire confiance que les affaires iront bien. Si l’on ne recharge pas maintenant, on ne tiendra pas le coup. En tout cas, pas moi.

On part dans un chalet, ici, au Québec. Oh ! La magnifique forêt, les sons de la nature, l’air frais, les étoiles ! Faire des randonnées, se baigner dans le lac, pratiquer le kayak, allumer un feu en soirée ; on peut se permettre de partager autrement. J’apprécie le coucher du soleil et le gazon humide, je sens que je respire mieux.

On rentre. Je tente de m’adapter à nouveau à la routine de la maison, sauf que je suis toujours « en mode avion ». J’achète les fournitures scolaires presque à la dernière minute. J’aimerais avoir plus de temps…

Comme une vague montante, la réalité me frappe de plein fouet. Les échéanciers sont à la limite. Plus le temps de me poser des questions, il me faut produire, répondre à mes engagements, faire rentrer l’argent.

Finalement, revenir sur terre n’a pas été si mauvais que ça. Je dois juste surmonter mes doutes, mettre mes talents à profit une fois de plus, faire mon boulot.

Ça pourrait me prendre encore quelques jours pour retrouver le rythme « normal ». Peu importe, il faut y aller parce que c’est parti ! Une nouvelle année de travail a commencé.

Je suis une femme, je suis entrepreneure, je suis résiliente !

Les défis du père entrepreneur
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Vie et défis du père entrepreneur

La fête des Pères arrive ce 19 juin, c’est donc au tour de nos papas entrepreneurs d’être célébrés ! Pour ce faire, nous avons invité Mathieu Bergeron et Joël Legrand, deux pères entrepreneurs engagés autant avec leur famille qu’avec leur compagnie. Soutenus par notre organisme, le Fonds d’Emprunt Montérégie, ils sont accompagnés dans leurs efforts quotidiens grâce aux services de microcrédit entrepreneurial.

Mathieu Bergeron : nouvelle paternité, nouveaux défis !

Cofondateur de Monsieur Malt, Mathieu est un artisan brasseur en affaires depuis 2017 et dont les bières se sont retrouvées sur les tablettes en mars 2021. Pendant tout ce temps, il a connu les hauts et les bas de la vie entrepreneuriale, a composé avec la pandémie et a acquis de nombreux apprentissages liés à la gestion de son entreprise. En résumé, il était dédié presque exclusivement à son bébé : Monsieur Malt.

Or, son vrai bébé, Manoé, est arrivé dans sa vie en novembre dernier juste à temps pour célébrer ses 40 ans. Père par la première fois, Mathieu est comblé de joie. Il est néanmoins aussi plus stressé et se retrouve à jongler avec plus de responsabilités et un horaire familial plus strict.

Les ingrédients de l’équilibre

Comme beaucoup d’autres pères professionnels à la recherche d’équilibre famille-travail, Mathieu a dû faire des ajustements, notamment :

  • Organiser ses horaires de travail en fonction des routines familiales (par exemple, en soirée la priorité est : s’occuper de bébé, préparer le souper, lui donner son bain, et le coucher) ;
  • Profiter de la possibilité du télétravail afin d’être plus présent ;
  • Réduire temporairement la production (qui est très exigeante en ce qui concerne la supervision) afin de se concentrer sur d’autres tâches stratégiques pour l’entreprise et plus adaptées au rythme actuel ;
  • S’appuyer davantage sur ses collaborateurs.
Sans formules magiques

« Il n’y a pas de secret à tout ça, pour trouver l’équilibre, c’est vraiment d’être capable d’avoir une entente avec sa conjointe ou son partenaire, d’être capable d’agencer les horaires de tout le monde. On sait quand même que quand maman va retourner au boulot, on aura de plus grands défis, car elle travaille dans les arts et a parfois des horaires atypiques », Mathieu Bergeron.

Pour gérer son stress, il jardine ; profite des moments en famille ; partage avec ses amis à l’occasion ; et écoute des séries, des fois les vendredis, avec, bien sûr, une bière à la main.

De « backpacker » à entrepreneur, Mathieu, qui exerçait auparavant dans le domaine touristique, est toujours un aventurier dans l’âme. S’il avait un mot à dire à un entrepreneur qui deviendra papa, cela serait de « s’assurer, idéalement, que son entreprise a bien démarré avant d’avoir un enfant et de s’entourer d’une équipe qui peut bien l’épauler ».

Joël Legrand : partager et travailler avec ses enfants

Informaticien de profession, Joël s’est lancé en affaires en 2019 avec sa famille ; sa conjointe Josianne et leurs enfants, Anaïs et Louis-Noë. Ils sont les cofondateurs de Jeux Face4, entreprise située à La Prairie et qui crée des jeux de société amusants et éducatifs pour toute la famille comme « Sul’bord d’la 20 », un jeu de questions-réponses sur les régions qui bordent l’autoroute 20.

Cette aventure familiale est née d’un jeu inventé par Louis-Noë lorsqu’il avait autour de 6 ans. Convaincus du potentiel commercial de ce jeu, ils ont entamé des recherches pour le faire éditer. Finalement, ils ont préféré garder le contrôle sur leurs idées et surtout travailler en suivant les valeurs partagées par toute la maisonnée : diversité, inclusivité, partage et découverte. « Jeux Face4 est un brainstorming de famille, on voulait quelque chose de ludique. Ça a été une discussion vraiment familiale, car j’avais un très bon emploi à l’époque, et l’on a décidé que je me lancerais à temps plein et qu’on était prêts à vivre avec les effets de ce choix-là. »

Les collègues de papa

Aujourd’hui, Anaïs et Louis-Noë, qui ont 15 et 11 ans respectivement, continuent à s’impliquer dans l’entreprise de plusieurs façons et selon leur disponibilité de temps, leur énergie, leurs goûts et leurs compétences. Ils participent à la création de jeux, contribuent au développement des marchés, à la recherche de financement, et au maintien de relations avec les médias, entre autres.

Pour Joël, c’est important de les aider à vivre différentes expériences, y compris celles qu’ils pourraient avoir ailleurs. « Quand tu travailles avec tes enfants, il faut aller avec leurs intérêts à eux et respecter leur rythme. En bref, on ne doit pas les tenir pour acquis, car ils sont des personnes à part entière. »

Jouer à chercher l’équilibre

Même si en raison de leur projet en commun Joël partage davantage avec ses enfants que la plupart des parents, il doit aussi chercher l’équilibre pour concilier famille et travail, particulièrement :

  • Privilégier des activités en famille juste pour le plaisir : aller au cinéma, jardiner, visiter des musées, faire des road trips, et évidemment, jouer à des jeux de table ;
  • Prendre le temps pour soi-même et se détendre : faire du vélo stationnaire en écoutant des émissions, lire, marcher en forêt ;
  • Gérer ses horaires avec flexibilité : par exemple, suspendre le travail pour accueillir les enfants et partager avec eux lorsqu’ils arrivent de l’école.

Qu’il s’agisse d’un père entrepreneur ou d’un chef d’entreprise qui travaille avec ses enfants, leurs défis sont multiples et les récompenses qu’ils reçoivent sont inestimables. Bonne fête à tous les pères entrepreneurs !

Entrepreneur pratiquant du yoga
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Avoir une bonne santé mentale malgré sa profession d’entrepreneur

Si vous avez votre propre entreprise et que vous vivez une ou plusieurs des situations suivantes…
  • Vous avez tellement de travail qu’il peut arriver que vos jours et vos nuits se confondent ;
  • Il est quasi impossible pour vous de ne pas répondre immédiatement à un courriel ou de ne pas réagir à un commentaire sur les réseaux sociaux de votre compagnie même si c’est le week-end ;
  • Il n’y a plus des limites claires entre votre vie personnelle et professionnelle ;
  • Vous avez l’impression de tout faire, mais de ne pas en faire assez ;
  • Vous avez parfois de la difficulté à vous lever le matin malgré vos engagements. ;
  • Vous expérimentez des « sauts » d’énergie (soit au top, soit au plus bas) ;
  • Vous ressentez de l’anxiété face à votre « to-do » liste qui s’allonge.

Alors, vous faites définitivement partie des entrepreneurs dont le bien-être est atteint et la santé mentale est à risque !

Au Québec, on est de plus en plus conscients de l’importance de la santé mentale. Raison pour laquelle la semaine du 2 au 8 mai est dédiée, chaque année, à en faire sa promotion. Selon le Mouvement Santé mentale Québec, « la santé mentale est un équilibre dynamique entre les différentes sphères de la vie […] Elle nous permet d’agir, de réaliser notre potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie et d’apporter une contribution à la communauté. »

Précisons que ce concept va au-delà de l’absence de maladie, c’est-à-dire qu’il est possible d’avoir du bien être même si l’on vit avec une maladie mentale. « Les personnes qui vivent avec une maladie mentale peuvent s’épanouir et le font, tout comme les personnes qui n’ont pas de maladie mentale peuvent avoir une santé mentale fragile », peut-on lire dans le site Web de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), il faut alors en prendre grand soin.

Le bien-être des entrepreneurs

Pour bien des entrepreneurs, cet équilibre est la différence entre avoir la capacité ou non de bien effectuer son travail et de produire les revenus nécessaires pour subvenir à ses besoins, puis de ressentir de la joie et de la satisfaction en réalisant ses tâches. Avec la pandémie et son lot de stress, d’incertitude et, surtout, d’isolement, la question du bien-être est devenue disons, plus éprouvante.

Retrouver ledit équilibre s’est avéré et s’avère encore aujourd’hui… (on est à quelle vague de la COVID déjà !?) le moins qu’on puisse dire, difficile ! La bonne nouvelle est qu’ici nous ne parlons pas de perfection, ce qui n’existe pas et dont la recherche crée, en général, de la frustration. Nous nous référons à la capacité de se sentir bien malgré les aléas de la vie et d’avoir la sensation de pouvoir y faire face.

Conscient de l’importance des petites entreprises dans la création de richesse et d’emplois, le chercheur et psychiatre Michael Freeman, spécialisé en santé mentale des entrepreneurs à l’Université de Californie, s’est penché sur la question des conditions mentales chez les chefs d’entreprise. Il en ressort que les mêmes caractéristiques de créativité, d’orientation vers l’accomplissement d’objectifs, de persévérance et d’audace chez les entrepreneurs augmenteraient leur tendance à subir de la dépression, des déficits d’attention ou des troubles bipolaires, et ce, en ayant ou non des antécédents familiaux.

Au Canada, selon le rapport d’enquête de la BDC sur la santé mentale et le bien-être des entrepreneurs, publié en avril 2022, 60 % des entrepreneurs disent se sentir fatigués ou manquer d’énergie, 43 % se sentent déprimés ou en font moins que voulu, et 34 % ont l’impression que les problèmes de santé mentale nuisent à leur capacité de travailler. D’ailleurs, l’étude indique que les femmes dirigeant des compagnies de plus de 20 employés seraient plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé mentale et que les propriétaires d’entreprises en démarrage (2 ans ou moins), ainsi que ceux issus de la diversité auraient une santé mentale plus fragile. Parmi les sources de stress les plus fréquentes, nous trouvons le flux de trésorerie, l’équilibre travail-famille et des variables liées à la COVID-19.

S’occuper de sa santé mentale

Aujourd’hui, les gens ont moins des tabous qui les empêcheraient de se faire aider pour une question reliée à leur bien-être mental. L’une des seules choses positives de la pandémie est peut-être qu’elle semble avoir démystifié en partie les problèmes de santé mentale et encouragé les gens à chercher de l’aide ou des stratégies d’adaptation. Particulièrement, les résultats de l’étude de la BDC nous montrent que les femmes et les jeunes entrepreneurs de moins de 35 ans « sont plus susceptibles de s’attaquer à leurs problèmes de santé mentale », et que les femmes recourent davantage à des moyens personnels pour le faire.

Parmi les stratégies personnelles les plus populaires pour surmonter les difficultés qui se présentent en matière d’équilibre mental chez les entrepreneurs se trouvent :

  • Prendre une pause ou faire une promenade ;
  • Faire de l’exercice régulièrement ;
  • S’appuyer sur des relations personnelles et familiales ;
  • S’offrir des soins personnels (massages, thé vert, etc.) ;
  • En parler à quelqu’un.

Et sur le plan professionnel, nous trouvons des mesures comme :

  • Faire preuve de persévérance ;
  • Trouver une raison d’être ;
  • Prendre des décisions intuitives ;
  • Développer sa tolérance au risque ;
  • Déléguer des tâches.
Quel que soit votre état d’esprit, soyez gentil avec vous-même et sachez qu’il n’y a pas des formules magiques, l’équilibre mental se façonne quotidiennement avec de petits gestes. Aucun travail ne vaut la perte de votre santé, dosez donc vos efforts et votre passion, apprenez à dire non plus souvent et prenez soin de vous et de votre projet entrepreneurial un jour à la fois.
 
Margarita Ramirez et Camila
VIDA DE EMPRESARIO

Portrait d’une mère en affaires

Ce mois de mai, nous célébrions toutes les mères entrepreneures ! Ces femmes inspirantes s’investissent chaque jour pour faire avancer autant leur entreprise que leur famille. Notre organisme, le Fonds d’Emprunt Montérégie, les soutient à l’aide de services de microcrédit et elles représentent l’une de nos clientèles cibles les plus importantes dans notre recherche d’un développement économique plus inclusif et socialement responsable.

Nous avons donc invité l’une de nos mamans entrepreneures à parler de son expérience : Margarita Ramirez, copropriétaire de Raymond Design Joaillerie à Saint-Hyacinthe. Femme d’affaires de 39 ans et mère d’une fille de 18 ans, Margarita a toujours eu la fibre entrepreneuriale. À l’âge de 23 ans, étant une jeune maman, elle avait déjà sa propre compagnie de design et de vente de vêtements.

À la différence de beaucoup d’autres mères entrepreneures qui décident de se lancer en affaires afin de mieux gérer leur vie professionnelle et familiale, ce qui a poussé Margarita à tenter à nouveau l’entrepreneuriat, c’était la pandémie. Non seulement son conjoint, qu’elle a rencontré au Québec, a perdu son travail ; la compagnie de production de chandails de hockey où elle travaillait en contrôle de qualité a aussi dû faire une mise à pied temporaire à cause d’une baisse de commandes. Ils ont alors choisi de se lancer en affaires en profitant de leurs talents et de leur expérience.   

Aujourd’hui, Margarita est la responsable de la gestion de l’entreprise et du service à la clientèle. Elle sait bien que, contrairement à l’idée que le métier d’entrepreneure apporte plus de flexibilité et de liberté, la réalité est que les cheffes d’entreprise ont une charge de travail importante, souvent disproportionnée par rapport à la réalité d’une employée. Malgré cela, elle s’assure d’être présente dans la vie de sa fille, Camila. Pour elle, le temps de qualité en famille est crucial : elles partagent en faisant différentes activités comme marcher, visiter les parcs de la SEPAQ, jouer au volleyball, pratiquer le vélo, aller au resto ou s’occuper du chien. Puisque Camila débute sa vie adulte, elle collabore déjà à certaines tâches administratives de la joaillerie. Margarita se sent chanceuse de compter sur son appui et d’avoir une autre façon de resserrer les liens familiaux.

Aux yeux de Margarita, parmi les défis les plus importants à surmonter par les mères entrepreneures se trouvent :

  • La gestion du stress causé, entre autres, par la grande quantité des tâches à réaliser et la responsabilité de garantir un revenu familial suffisant et la survie de l’entreprise. Particulièrement, le défi est de savoir contenir le stress du boulot pour que celui-ci n’affecte pas les relations familiales ; ce qui passe par des stratégies comme le dialogue ouvert et l’activité physique.
  • Le réflexe de continuer le travail à la maison ou pendant les horaires qui devraient être consacrés à la vie familiale. Il est facile de céder à la pression de tout faire ou de tout résoudre immédiatement, mais il faut apprendre à dire non, à respecter ses temps personnels comme maman et comme femme. Ce qui a fait des merveilles pour Margarita, c’est le simple geste de mettre son cellulaire en mode silence : elle peut ainsi vraiment décompresser, et profiter de ses proches et des moments de repos.
Si Margarita avait un conseil à donner aux mamans qui veulent se lancer en affaires, ça serait de persévérer, de ne pas lâcher devant les obstacles et de continuer à lutter pour réaliser leurs rêves !
 
Noël des entrepreneurs en famille
VIDA DE EMPRESARIO

Le temps des fêtes… Une occasion pour partager en famille et se détendre

Comme chef de votre petite entreprise, vous avez peut-être des projets que vous voulez finir avant les vacances ; vous venez de lancer votre collection de Noël ou la dernière promotion de l’année ; vous préparez des cartes de souhaits pour vos clients ; vous mettez à jour votre profil Google Mon Entreprise et votre site Web pour informer de la fermeture de vos bureaux ou des horaires pendant les fêtes ; et vous rédigez les publications de vos réseaux sociaux à l’avance afin d’avoir l’esprit tranquille pendant cette période de fin d’année.

Un père travaille à côté de sa fille à la maison -Concilitation travail-famille
VIDA DE EMPRESARIO

Conciliation travail-famille dans la vie de l’entrepreneur

Qu’il s’agisse de démarrer une entreprise ou de la consolider, les conseils opportuns d’un expert peuvent faire toute la différence ! Avoir un œil externe qui permet de voir ce que l’entrepreneur ne peut pas percevoir à cause de sa proximité avec son projet s’avère un atout majeur pour faire progresser ses affaires.

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